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Chroniques CD classées : AFRO-CUBAIN
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Documentation : Lexique des percussions cubaines
Ces chroniques obéissent aux critères de l'analyse critique et sont indépendantes de tout intérêt, commercial ou autre. Elles n'engagent que leurs auteurs respectifs.
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- Lázaro ROS Y EL GRUPO OLORÚN : "Asoyí"
- AFRO-CUBA DE MATANZAS : "Rituales afrocubanos"
- Merceditas VALDÉS et YORUBA ANDABO : "Aché IV"
- SÍNTESIS : " Ancestros 2 "
- WEMILERÉ : "Santeria/Tambours sacrés""
- Lázaro ROS Y EL GRUPO OLORÚN : "Asoyí" PM Records/Discmedi Blau - CD - DM 077 - 61'03"- 1994. Ce CD est le seul jusqu'ici (1993) à être consacré intégralement à la tradition Arará de Cuba, celle qui honore les "foddún" (ou vodun : vodous) venus d'Afrique avec les esclaves des actuels Togo et Bénin, ceci grâce à un travail de recherche de l'interprète, Lázaro Ros, la voix masculine la plus importante dans les chants rituels afro-cubains. On en retiendra surtout le vaste patrimoine de textes et mélodies abordés et sauvés de l'oubli pour certains.
Les chants sont soit a capella, soit accompagnés de battement de mains, soit accompagnés de tambours et d'un fer (oggán) battu. Les tambours, au nombre de trois, sont menés par Carlos Aldama, grande figure de l'Ensemble Folklorique National de Cuba, qui en est, à l'instar de Lázaro Ros, un des fondateurs. Rien dans la présentation ne montre quels sont les tambours joués, ni ne vient éclaircir le choix qui a été fait pour adapter le jeu des tambours arará, joués traditionnellement par 3 ou 4 selon les lieux et les circonstances (le livre de référence sur ces tambours est "Presencia arará en la música folklórica de Matanzas" de Maria Elena Vinueza publié à Cuba en 1986).
La tradition arará, actuellement éteinte à La Havane, n'est plus conservée que dans un petit nombre de localités de la Province de Matanzas, dont les "cabildos" renvoient chacun à des groupes ethniques africains : "Dahomé", "Sabalú", "Mahí"... La présentation n'éclaircit pas non plus si le disque emprunte à une seule ou à plusieurs, non plus que la relation de l'interprète, comme personne et comme chercheur, à cette tradition.
Dans le mixage, les voix sont privilégiées par rapport à la percussion. Les voix du groupe OLORUN qui accompagnent notre remarquable soliste ont été choisies sur des critères de qualité occidentaux, ce qui crée un décalage, contrastant avec le grain authentique de Lázaro Ros et aplanissant dans leurs réponses les détails de prononciation de la langue africaine. Ceci fait, de ce disque un objet paradoxal, à la fois très spécialisé et quelque peu "world Music". Les notes de Natalia Bolivar, si elles sont poétiques, donnent aussi des indications sur le foddún auxquels ces chants sont consacrés ainsi que leurs correspondances avec les orichas de la tradition yoruba (santería) . Livret de 8 pages avec transcription de tous les textes.
Des enregistrements de terrain de cette tradition pourront être trouvés dans le disque "CUBA, Les danses des Dieux" (OCORA 559051) qu'on pourra compléter par l'interprétation du groupe AFROCUBA DE MATANZAS "Rituales afrocubanos" (EGREM CD 0058 -ci-dessous dans lédition internet - ), pour s'en tenir aux sources les moins difficilement accessibles.[R++]. © Daniel Chatelain.
Première parution : PERCUSSIONS première série, n°44
- Merceditas VALDÉS et YORUBA ANDABO : "Aché IV" - (CD AD) - EGREM CD 0160 (import) 1995.
Aché IV, dernier paru à ce jour de la série des cinq "Aché" (1996) est un disque de maturité, mot qui sonne ici comme un euphémisme, pourtant à aucun moment sa voix ne fait penser à son âge respectable. Les cantiques de la plus admirée des "akpuona", selon un néologisme cubano-yoruba créé pour dénommer les chanteuses solistes du répertoire dédié aux orichas, confirme une parfaite maîtrise du phrasé yoruba, qui ne peut aller qu'avec une intime compréhension de la langue religieuse de la santería, langue dont les secrets lui avaient commencé être communiqués par Pablo Roche il y a 50 ans. Cette maîtrise s'allie à la douceur naturelle et caractéristique de celle qui n'aimait pas effaroucher son auditoire et maintenait un style intime dans ses invocations des divinités yoruba. Dans la suite des cantiques à Ochun, sa divinité tutélaire, elle a intégré une invocation scandée qu'elle a elle-même composée. Elle montre ensuite sa profonde compréhension de l'ensemble de l'univers religieux afro-cubain par l'adjonction de chants palo monte (de filiation bantoue) imbriqués dans des cantiques du spiritisme populaire cubain.
Les tambours bata de Yoruba Andabo sont évidemment parfaits (sur le groupe et un de ses albums de rumba, cf. Chroniques CD Rumba : Archives, à paraître). Très belle prise de son, comme EGREM nous y habitue ces temps derniers pour le répertoire traditionnel. Magnifique et épuré, l'album comble l'auditoire, bien qu'objectivement un peu court. Présentation de l'écrivain cubain Miguel Barnett autour d'un souvenir personnel. [R : +++] © Daniel Chatelain.
(première parution : PERCUSSIONS première série, n°47, 1996)
Note : Cette chronique a été publiée en parallèle à l'hommage qui a été fait à Merceditas Valdès à l'occasion de sa disparition dans lemême numéro de PERCUSSIONS sous le titre " Le dernier enregistrement diffusé de Merceditas Valdés ".
- AFRO-CUBA DE MATANZAS : "Rituales afrocubanos" - (CD-ADD) - EGREM CD0058 (import) - 64':04" - 1993.
Enfin un compact de "Afro-Cuba de Matanzas", l'autre groupe de référence (en plus des justement célèbres "Los Muñequitos") de cette province de Cuba réputée pour la richesse de ses traditions d'origines africaines. Les trois LP gravés par le groupe à Cuba sont depuis longtemps introuvables, même sur le catalogue de EGREM; et quant à leur enregistrement précédent, datant de la fin des années 80, il est resté inédit sur disque. Seuls deux CD collectifs récents, permettaient de les entendre: dans la rumba avec "Rumba Folklore", compilation conçue à Cuba par le CIDMUC et éditée en Italie (SUDNORD CNDC 0037) et dans le "batarumba" (style incluant les tambours batá dans les tambours de rumba) dont ils sont les créateurs (REAL RUMBA CORASON- ROUNDER: COCD 110, chroniqué dans le n° 35 de PERCUSSIONS).
"Afro-Cuba" est issu d'une formation créée en 1957 dans la ville de Matanzas, "El Guaguancó Neopoblano", dont les membres avaient intégré en 1980 -en même temps que "Los Muñequitos"- un regroupement nommé "la Agrupación Folklórica de Matanzas Afro-Cuba". "Los Muñequitos de Matanzas", qui, eux, existent depuis 1952, ont ensuite repris leur indépendance pour garder leurs caractéristiques propres. "Rituales afrocubanos" est un disque qui regroupe, comme son titre, peut le laisser supposer, différentes traditions religieuses afrocubaines, en l'occurence yoruba (dite "lucumí"), fon ("arará"), et bantoue ("congo") enregistrées in situ dans la ville de Matanzas.
Il commence par un oru chanté (l'oru est une suite d'ordre rituel de salutations aux divinités dans la cérémonie publique de la santería). 18 divinités (orichas) sont saluées en 45 minutes, un 19e chant, consacré comme le premier à Eleguá, cet oricha qui ouvre et ferme les chemins, terminant la série selon l'usage. Les voix ont un caractère d'authenticité qui donne une image différente des tentatives d'arrangement pour des oreilles occidentales (tentatives qui ne manquent pas d'ailleurs d'intérêt artistique) faites ailleurs de ces mêmes chants. Les tambours batá qui les accompagnent (et "parlent" eux aussi) donnent une version de référence de ces 18 toques (enchaînements rythmiques) dans la veine de Matanzas, réputée plus étroitement proche de la source africaine - celle des anciens royaumes d'Oyó et Ifé au Nigeria - que la tradition de La Havane.
Cela seul suffirait à notre bonheur, mais s'y ajoute une suite Arará en rythme ternaire consacrée à 6 voduns et clôturée par un toque adressé à l'ensemble des divinités. Il s'agit de chants Arará Sabalu, tradition qui se réfère par son nom au peuple Savalu de l'arrière-pays de l'actuel Bénin, la mère-patrie du vaudou ; la tradition Arará, qu'elle soit "Sabalu", "Magino" (Mahi) ou Dahomey, ne survit plus que dans quelques localités de la Province de Matanzas (elle a existé autrefois dans la Province de La Havane). De cette suite Arará ressort particulièrement le toque à Ebioso (ou Gabioso), équivalent Fon du Chango yoruba (dieu de la foudre et des tambours), particulièrement enlevé.
Le disque se clôture par des toques de Palo caractéristiques de la tradition religieuse dite "congo". Ils peuvent être adressés ou à l'esprit d'un défunt fixé dans un récipient nommé nganga ou aux esprits de la nature (nkisi). L'absence de notes et de photos fait qu'il n'y a aucun renseignement sur les tambours ici employés, ce qui serait pourtant important pour les musiques rituelles Arará et Congo, dont les tambours sont moins connus que les batas (tout étant relatif). Le lecteur pourra trouver les tambours normalement utilisés dans El Canto y el Tiempo d'Argeliers Leon ou dans La presencia Arará en la música folklórica de Matanzas de Maria Elena Vinueza. Par ailleurs, le point sur la culture Arará et son origine ethnique a été fait dans les Díalogos imaginarios de Rogelio Martinez Furé (les livres cités ont été édités à Cuba). Cette absence de notes paraît particulièrement aberrante pour un tel enregistrement, avec un contenu aussi riche et aussi peu connu en dehors de Cuba, étant donné qu'un CD, produit qui ne peut être acheté à Cuba-même qu'en devises, et par là inaccessible de fait aux Cubains, est réservé pour le moment à l'achat par des étrangers, a priori peu au fait de traditions si spécifiques. Ce ne sont pourtant pas les compétences musicologiques qui manquent dans l'île! et on se souvient de notes pleines d'intérêt de CD anthologiques sur "la rumba" ou la "comparsa", pour ne pas parler des notes de très haute qualité des LP des 9 volumes de l'anthologie de la musique afro-cubaine (voir le vol. 3 "Música arará" et le vol. 9 "Música congo"). La "période spéciale" et ses difficultés n'expliquent pas tout quand des disques cubains de chanteurs à la mode, du même et quasi-unique éditeur, sont pourvus d'abondants livrets.
La photo de jaquette est elle-même discutable, puisqu'elle nous présente un gros-plan de tambour batá avec clés de serrage, fabriqué industriellement par Sonoc - il est vrai à peine reconnaissable - ce qui nous éloigne quelque peu des "rituels afro-cubains", de leurs tambours et de leurs modes de tension spécifiques. Certes, il ne s'agit pas d'une musique enregistrée dans un contexte rituel, mais il y a inadéquation entre le titre et une telle photo (et aucune photo du groupe!).
Espérons qu'une prochaine parution montre également d'autres facettes d'"Afro-Cuba" (rumba, batarumba, traditions abakuá et brikamó.) avec un commentaire donnant toute la place qu'exigent ses mérites. [R+++].© Daniel Chatelain.
(Première publication : PERCUSSIONS première série, 1993)
ILUYENKORI. Tambours Métis / Cuban Drums. 1999 CD PlayaSound (PS 65218)
Ce disque me fait très plaisir car j'y retrouve deux amis. Roger Fixy, le maître d'oeuvre musical du CD, que je n'ai pas entendu depuis plus de deux ans et Daniel Chatelain qui a rédigé les notes du livret. Pour ce qui est de Roger, mon plaisir est non seulement de l'avoir retrouvé mais aussi, et surtout sans doute, d'avoir retrouvé un nouveau Roger. Car avec son groupe, Fixy avait choisi une voie difficile : celle qui consistait à jouer et faire aimer la musique cubaine la plus difficile peut-être : celle des tambours bata et celle de la rumba brava à une époque où les connaisseurs étaient rares (c'était il y a plus d'une douzaine d'années).
Ayant perdu Iluyenkori d'oreille, je craignais qu'aujourd'hui il se soit installé dans la facilité routinière en jouant toujours la même musique, encouragé en cela par la mode qui déferle sur tout ce qui est cubain aujourd'hui. Eh bien, je suis rassuré : Roger et ses petits camarades ont su évoluer sans bruler ou seulement abimer des racines qui leur ont procuré tant d'aché. Le choeur s'est étoffé toujours dynamiquement emmené par Daniela Giacone (la voix a gagné en émotion), aux côtés des percussions, on entend un piano, une flûte, un sax, une basse bien utilisés dans "morceaux traditionnels revisités". Bravissimo Roger ! Les notes du livret (anglais, français) montrent bien que Daniel Chatelain est le meilleur connaisseur hexagonal des musiques cubaines, celui aussi qui sait le mieux mettre son érudition à la portée des amateurs non-spécialistes. Je rêve encore aux livres que, pour l'instant, seule sa modestie l'a empêché d'écrire. © Michel Faligand(première publication : PERCUSSIONS première série. n°60. 1999)
- SÍNTESIS : " Ancestros 2 " (Artcolor 1A501-36001, Cuba/Canada) - 1995. (Ré-édité sous le titre "Trilogia 2" - Unicornio - 2003).
Les chants issus des esclaves "lucumis" ont leur continuateurs dans la mouvance rock de La Havane avec le groupe SÍNTESIS. C'est une chose peu commune d'assister à un concert de ce groupe à La Havane, comme ce fut le cas pour moi le 13 août (1995) au Parc Almendares, le mélange de publics étant déjà à lui seul un spectacle : rockers syle 7O's et rastas cubains au coude à coude avec les jeunes pratiquants de la santería, qui, eux, mélangeaient les pas de danse des orichas avec ceux des amateurs de salsa (le tout sous les bannières du sponsor Bénetton, paix à l'âme du Che!). Le répertoire laissait une large place aux titres d'Ancestros 2.Celui-ci constitue la deuxième tentative de SÍNTESIS d'orchestration électrifiée des rythmes des divinités du panthéon yoruba de Cuba, et est bien plus réussi que Ancestros 1. Le groupe a mûri et a disparu la sensation de "collage entre culture "lucumí" et culture rock, que l'on avait quelquefois à l'audition de ce précédent. Le groupe se montre sincère dans une démarche identitaire où se syncrétisent les goûts de la jeunesse mondiale et l'attachement à la tradition afro-cubaine, avec ses rythmes et invocations de la filiation culturelle yoruba perçue aujourd'hui comme une composante irrépressible de l'identité cubaine.
Carlos Alfonso, le "lider" du groupe fait sentir cette sincérité lorsqu'il déclare : "A mon opinion, cette musique, ces chants et cantiques (rezos), bien que venue d'Afrique il y a cent ans, n'est pas un folklore mort, ce n'est pas une musique à étudier dans les musées ou les centre de recherche; c'est une musique vivante qui est dans notre sang, dans la rue, dans nos repas, chez les gens, et qu'il nous serait très difficile de faire en dehors de notre contexte et environnement . De ce fait quand dans notre groupe nous jouons ces chants ancestraux, ils se mélangent pour nous avec un monde rempli de sons nouveaux et de modernité, alors nous croyons qu'ils furent toujours orchestré ainsi et ce qui nous arrive certainement, c'est que sans le chercher, nous revenons à la source".
Les orchestrations sont mises au service soit des riches rythmiques de base, soit des mélodies africaines issues des tons de la langue yoruba, les deux finissant par s'imbriquer totalement comme dans Ochimini dédié à Elegua-Echú à l'instar de la relation indissoluble du bien et du mal qui caractérise cette dernière entité.
Pour la première fois dans un disque s'imbriquent de manière vraiment réussie une batterie et des tambours batas (cf. Meta de Chango), augmentés d'ailleurs par un set de percussion joué très agilement. Une légère réserve cependant tenant au mixage, les batas prenant une couleur qui les apparente aux talking drums, sans mettre en valeur la frappe grave sur la "boca" de l'Iya, dont la fonction dans l'équilibre sonore est plutôt confiée ici à la grosse caisse. Les guitares alternent entre une fluidité type Afrique de l'Ouest et des grooves rock, d'ailleurs plus centrés sur la reconstitution d'un univers mental que cherchant à coller à des modes éphémères. La rythmique est évidente et sereine, peut-être à cause de la formation très étendue des musiciens, et le batteur (Raul Pineda) joue aussi les batas en alternance avec Fidel Garcia.
Le groupe de Carlos Alfonso nous paraît maintenant prêt à la compétition avec les meilleures tentatives dans les musiques du monde. [R+++] © Daniel Chatelain.
(première publication : PERCUSSIONS première série)
- Wemilere : "Santeria/Tambours sacrés" - CD - Longdistance 0490203 (Harmonia Mundi) – 57 :50 – 1998. Instrumentistes : Román Díaz Anaya (direction musicale, batá iyá, congas, voix) – José Fernández (direction musicale, batá itótele, congas) – Ángel González Vila (quinto) – Orlando López Alonzo (voix, danse) – Antonion Martínez Campos (batá okónkolo, cata) - Pedro Martínez Campos (voix, batá itótele, congas) - Jesús Lorenzo Peñalver « Cusito » (voix, batá iyá) [instruments : graphies cubaines]. Œuvres : 1. Oro seco para Yemayá – 2. Duo – 3. La turba – 4. Oyá – 5. Fiesta en la casa de Paco – 6. Chachalokuafun – 7. Columbia – 8. Nongo – 9. Pensamiento – 10. Bonkó enchemiyá – 11. No sé. Livret : anglais, français.
Encore un disque musicalement exceptionnel dont la prise de son et tout ce qui s’ensuit me comblent, un album qui cependant m’amène à tempérer mon enthousiasme tant ce qui ne figure pas dans le livret était indispensable. D’accord pour les deux pages de notes qu’on peut et doit lire ; mais, frustrant, leur caractère de « généralités » exigeait que le double en surface soit centré sur les pièces jouées, les techniques instrumentales, le style d’interprétation vocale si original de ces musiciens, tous des maîtres très respectés dans la grande île caraïbe. A défaut, il fallait donner quelques références bibliographiques, et filmographiques. Ignorants ou mal informés du champs musical afro-cubain, si typiquement (c’est le moment d’user de ce terme !) racineux mais toujours vivace et prolifique (la preuve : ce cédé), bien des auditeurs passeront à côté ou même se détourneront des beautés coruscantes de cet enregistrement. Je n’ai ni les compétences ni la place ici pour venir à leur secours. Je le regrette, je le déplore. Une remarque toutefois, ne manquez pas d’écouter les voix attentivement, même si vous ne comprenez ni l’espagnol ni le yoruba sauce cubaine ! En attendant d’enrichir vos connaissances, donc votre plaisir à l’écoute de ces musiques vraiment afro-américaines, visitez la présentation de 'Wemilere' de Daniel Chatelain, vous apprendrez de sa plume plusieurs de ces choses concernant le groupe ‘Wemilere’ lui-même – il a déjà une histoire ! - et les grands domaines de la musique cubaine que le livret (épinglé) a si incompréhensiblement laissés de côté. [R+++] © Michel Faligand*Contact : katrin@longdistance.fr
Long Distance
35 bis, rue Barbès - 93100 Montreuil - France
Tél: (33) 1 42 87 15 88 Fax: (33) 1 42 87 14 29Présentation du groupe :
Wemilere "Des dieux, des maîtres, les tambours afro-cubains de Wemileré".
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