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Santiago de Cuba - Juillet


Musique et danse cubaines à la source


"C'est drôle, maintenant quand je vais dans un stage de musique cubaine en France, je devine ceux qui sont allés étudier à Cuba. Ce sont ceux qui ont la pulse!"
C. L., pianiste, après un stage Ritmacuba.
 
"Au commencement était le tambour", "Si tu ne sais pas où tu vas, regarde d'où tu viens"
Comment ne pas rapprocher ces deux fragments de sagesse issus de la terre-mère (l'Afrique?). Et comment ne pas les appliquer à "Cuba l'Africaine"?
 
Venir s'abreuver à la source, autrement dit "assurer les bases", c'est se donner les moyens d'éclairer la voie à suivre et de parcourir un long chemin.
 
A la source de la musique, le rythme.
 
A la source du rythme, la percussion, le tambour. Avec eux, la "pulse", un coeur qui bat.
 
Au temps matriciel du tambour, musique et danse étaient une seule et même chose!
 
Ces variations autour d'idée simple est à la base de notre intérêt pour la musique et la danse cubaine et de nos choix :
 
Cuba, petite île et grande patrie du rythme où se rencontrent et se fédèrent les traditions rythmiques.
 
Cuba, centre musical des cultures caraïbes, point d'origine de la salsa, à travers le genre musical qui cimente son identité nationale, le son.
 
Et : "De donde son los cantantes (...)? Son de Santiago...". "D'où sont les chanteurs (de son)?" demande la chanson Son de la loma de Miguel Matamoros, comme chacun sait, la réponse est Santiago de Cuba. De là est né le son, et beaucoup de choses encore...
 
A l'origine des rythmes cubains : le tambour (afro-cubain). Où le tambour est-il roi à Cuba? Dans l'afro-cubain. Et avec l'afro-cubain, on retrouve le lien originel entre la percussion, la danse et le chant.
 
Qu'il s'agisse de la formation d'un musicien ou d'un danseur ou de toute autre chose, se former c'est se donner les bases les plus sûres possibles. Les meilleures bases sont celles qui ont vertébré les développements ultérieurs. Aussi, pour se former, que ce soit à la percussion cubaine, à la musique et à la danse salsa, aux instruments de la salsa et du son, doit venir le moment de retrouver le lieu où les choses ont commencées. Non pour les retrouver à l'"état pur", ce qui pourraît être une illusion, mais là où les développements récents sont pleinement en phase avec le lieu ou le point d'origine.
 
Et comment dans ce point d'origine ne pas entrecroiser la musique et la danse, la percussion et les instruments, ceux-ci et le chant, la salsa et le son, le son et la rumba, la musique instrumentale et l'afro-cubain, le profane et le rituel, le carnaval et l'étude etc.?
 
Il y a vingt ans, quand on a commencé à se faire cette réflexion, se faisait sentir un manque dans l'information et la formation, s'est imposé à nous l'idée d'immersion culturelle. Et nous l'avons traduite en actes concrets, avec persévérance (voir : qui sommes-nous). Beaucoup de chemin a été parcouru depuis que nous en avons effectué les premiers pas. Mais cette démarche reste aussi nécessaire à nos yeux.
 
Pour détourner un vieux refrain " Cuba, quand je rentre chez toi, j'ai ton coeur qui bat ".



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