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Santiago de Cuba - Juillet

Mise en ligne de la page : le 07/11/21. Dernier ajout 06/01/22.

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FRAGMENTS MÉMORIELS SUR LES PLANTEURS FRANÇAIS À CUBA
ET LEUR DESCENDANCE : 4.

/FRAGMENTOS DE MEMORIA SOBRE LOS CAFETALEROS FRANCES EN CUBA Y SU DESCENDENCIA

DC,  noviembre 2021

Partie 1 : Les sœurs Isabel & Fefa BÉGUÉ BELÓN

Partie 2. Visite à Yateras : un couple qui clôt la tradition bicentenaire des planteurs français de Cuba, René et Lina BÉNÉGUI

Partie 3. L'isolement des LAUTELNAU

4. CAFETALES DE YATERAS
& ALBUM DES PHOTOS DES FRÈRES HARGOUS
/Y ALBUM DE FOTOS DE LOS HERMANOS HARGOUS

(1892-1894)

par Daniel Chatelain


La découverte sur un marché parisien de l' "Álbum Panorámico de Yateras, Guantánamo, Isla de Cuba, fotografías: Maurice Hargous y Hermano", dans les années 2010, a renouvelé l'iconographie sur les cafeières créées par les Français dans l'Est de Cuba au XIXe siècle. Auparavant, seules de rares photos isolées d'avant la première guerre d'indépendance "Des dix ans" (1868-1878) ont été conservées, comme en témoigne par exemple la photo de la cafetal de Potosi de la famille Herdia Girard (au Nord de la province actuelle de Guantanamo également dans la zone de Monte Rus, cf notre page Banza Créole). Nombre de cette première génération de plantations ont été passées par les flammes dans cette première guerre, sinon abandonnées par leur propriétaire. Peu avant la dernière guerre d'indépendance (1895-98) un réseau de ces caféières a été reconstitué, dans un nouveau contexte post-esclavage (l'abolition, posée dès 1868 par la libération de ses esclaves par Céspedes n'est  définitive qu'en 1886).

Au moment de ces prises de vue, Cuba est toujours un exportateur de café, malgré la chute de production commencée dans les années 1840 et l'abandon de cette culture dans l'Ouest et le Centre de l'île au profit du sucre. Ce qui est facilité par le niveau de qualité de la production, laquelle s'est recentrée sur les hauteurs bien adaptées de la partie orientale (au moment de l'indépendance Cuba devient importatrice).

Cet album financé par leurs propriétaires nous donne à voir onze de ces plantations alors encore prospères et plus ou moins voisine les unes des autres, dans leur tirage original. Certaines de ces caféières ont été ensuite abandonnées, d'autres passées en d'autres mains et transformées. Notre propos n'est pas ici de reproduire l'intégralité des photos, ce qui a été fait par leur actuel propriétaire collectionneur*  ) mais de montrer leur diversité et certains traits communs dans le contexte historique où elles ont été prises.

Cette page est destinée à évoluer, selon de plus amples informations sur les différentes propriétés. Nous remercions par avance les éventuels contributeurs.
Un descubrimiento en un mercado parisino del "Álbum Panorámico de Yateras, Guantánamo, Isla de Cuba, fotografías: Maurice Hargous y Hermano", en la década de 2010, renovó la iconografía sobre las plantas de café creada por los franceses en Oriente desde Cuba en el Siglo 19.  Anteriormente, solo se han conservado raras fotos aisladas de antes de la primera guerra de independencia "Diez años" (1868-1878), como lo demuestra, por ejemplo, la foto del cafetal de Potosí de la familia Herdia Girard (en el norte de la actual provincia de Guantánamo también en el área de Monte Rus, vea nuestra página Banza Creole). Muchas de esta primera generación de plantaciones fueron incendiadas en esta primera guerra, si no abandonadas por sus dueños. Poco antes de la última guerra de independencia (1895-98) se reconstituyó una red de estas plantaciones de café, en un nuevo contexto post-esclavitud (la abolición, puesta en actualidad en 1868 con la liberación por Cespédes de sus proprios esclavos, no fue definitiva hasta 1886).

Al momento de estas tomas, Cuba sigue siendo exportadora de café, a pesar de la caída en la producción que se inició en la década de 1840 y el abandono de esta cultura en el occidente y centro de la isla a favor del azúcar. Esto se ve facilitado por el nivel de calidad de la producción, que se ha reenfocado en las alturas bien adaptadas de la parte oriental (en el momento de la independencia Cuba se convierte en importadora).

Este album financiado por sus dueños nos da a ver once de estas plantaciones entonces prósperas y más o menos cercanas entre sí, en su edición original. Algunas de estas cafetales fueron luego abandonadas, otras pasaron a otras manos y transformado. Nuestro propósito aquí no es reproducir todas las fotos, lo que fue realizada por su actual propietario, coleccionista*) sino mostrar su diversidad y ciertas características comunes en el contexto histórico en el que fueron tomadas.

Esta pagina es destinada a evolucionar según que ,se amplian les informaciones sobre las diferentes propriedades.
Nos gustaría agradecer de antemano a cualquier colaborador.

* https://earlylatinamerica.wordpress.com/2016/11/15/rare-views-of-cuba-circa-1892-1894

Ermitage
Cafetal Ermitage (propriedad de Henri Lescaille). Cf comentario en la lista alfabetica infra.


Maurice Hargous, né à Bayonne, France, en 1864, s'installe à Cuba en 1891, avec son frère Paul (né en 1868). Maurice s'installe à La Havane, tandis que Paul ouvre un studio photographique dans la province orientale de Guantanamo. Les deux frères quittent Cuba pour Haïti en 1895. On peut donc facilement dater ces photographies vers 1892-1894. A Guantánamo, Paul avait été précédé de peu par le premier photographe arrivé dans la ville en 1890, Gonzalo Escalante Román-Díaz mexicain naturalisé espagnol après ses études aux Beaux-Arts de Madrid. Ce dernier, fondateur des fanfares municipales de Guantanamo et Yateras, restera célèbre comme peintre paysagiste  eut une descendance sur place issue de ses deux mariages successif, comprenant des musiciens reconnus (los hermanos Escalante Preval).

Presque toutes les photographies sont des vues de plantations de café (cafetal en espagnol) de la région luxuriante et montagneuse de Yateras, à environ 20 kilomètres au nord-est de la ville de Guantanamo.

Maurice Hargous, nacido en Bayona, Francia, en 1864, se trasladó a Cuba en 1891, junto con su hermano Paul (nacido en 1868). Maurice se instaló en la Habana, mientras Paul abrió un estudio fotográfico en la provincia oriental de Guantánamo. Ambos hermanos partieron de Cuba hacia Haití en 1895. Por lo tanto, se puede fechar fácilmente estas fotografías alrededor de 1892-1894. En Guantánamo, Paul había sido precedido de poco por el primer fotógrafo que llegó a la ciudad en 1890, Gonzalo Escalante Román-Díaz, un mexicano naturalizado español tras sus estudios en las Bellas Artes de Madrid. Este último, fundador de las bandass municipales de Guantánamo y Yateras, seguirá siendo famoso como pintor paisajista tuvo descendientes en el lugar, producto de sus dos matrimonios sucesivos, entre ellos reconocidos músicos (los hermanos Escalante Preval).

Casi todas las fotografías son vistas de plantaciones de café (cafetal en español) de la exuberante y montañosa zona de Yateras, a unos 20 kilómetros al noreste de la ciudad de Guantánamo.


 album

Couverture / Portada del album


Source / Fuente : Grimh (Groupe de réflexion sur l'image dans le monde hispanique)


La plupart de ces cafetales appartenaient à des colons français, ce qui expliquerait comment cet album s'est retrouvé à Paris. La culture du café dans l'est de Cuba a commencé au début du XIXe siècle, alors que la révolution haïtienne chassait les Français d'Hispanolia à travers l'étroit passage au vent vers Cuba. En 1854, la commune de Yateras comptait trente-six cafetales, la plupart appartenant à des familles françaises.

Cet album appartenait à un « F.P. », soit Fernand Pons, propriétaire de la plantation San Fernando – la photographie de sa caféière est la première de l'album et il y est probablement présent, à cheval... Toutes les plantations d'importance significatives de cette époque ne sont pas présentes (cf infra).

Dans un segond temps nous examinerons les cafeières qui ne figurent pas dans l'album et le moment où elles sont apparues.

La mayoría de estos cafetales eran propiedad de colonos franceses, lo que explicaría cómo este album acabó en París. El cultivo de café en el este de Cuba comenzó a principios del siglo XIX, cuando la revolución haitiana expulsó a los franceses de Hispanolia a través del estrecho pasaje de Barlovento hacia Cuba. En 1854, el municipio de Yateras contaba con treinta y seis cafetales, la mayoría de ellos propiedad de familias francesas.

Este álbum era propiedad de un "F.P.",  sea Fernand Pons, propietario de la plantación San Fernando; la fotografía de su cafetal es la primera del álbum, y es probable que es figurado, a caballo... No todas las plantaciones importantes de este período están presentes (ver más abajo).

En un segundo paso examinaremos los cafés que no aparecen en el álbum y el momento en que aparecieron.


Cafetal San Fernando

Cafetal San Fernando (propriedad de Fernando Pons)

cafetal Santa Rita

Cafetal Santa Rita

Propriété de 67 ha fondée au temps de l'esclavage par le Français Jean Augustin Gouleach et toujours habitée aujourd'hui par des descendant du fondateur.
Propiedad de 67 ha fundada durante la esclavitud por el francés Jean Augustin Gouleach y todavía habitada hoy por descendientes del fundador.

Bella Vista

Cafetal Bella Vista (propiedad de Jean Begué).

Bella Vista avait été considérée comme détruite par les rebelles en 1872 (lettre des Brooks à Jules Raoulx). Nous aurions affaire ici à une reconstruction.

Fondée parmi les premières de Yateras, sa propriété passe de Félix Bégué à Jean Bégué. De 22,8ha, estimée à 28 800 pesos à la mort de ce dernier et transmise à ses enfants et petits-enfants. A 75% plantée de café. Jean Bégué avait intégré au domaine une autre cafetal plus petite, La Caridad.

La famille Bégué a été composée de tout un groupe de personnes venant de France à divers moments et a joué un rôle rassembleur des planteurs d'origine française, un de ses membres ayant été délégué consulaire de France à Guantanamo au début du XXe siècle, cf Partie 1

Autour de 1916, les écuries, l'entrepôt et plusieurs constructions se sont enfoncés complètement sous terre sans que la cause de l'accident soit expliquée jusqu'aujourd'hui. La maison principale s'est maintenue jusqu'en 1956, puis a été détruite  pour éviter un effondrement et ses matériaux ont été récupérés par les descendants dans une nouvelle construction.
Bella Vista había sido considerada destruida por los rebeldes en 1872 (carta de los Brooks a Jules Raoulx). Aquí estaríamos ante una reconstrucción.

Fundada entre las primeras de Yateras, su propiedad pasó de Félix Bégué a Jean Bégué. De 22,8ha, estimadas en 28.800 pesos a la muerte de este último y transmitidas a sus hijos y nietos. 75% sembrado de café. Jean Bégué había integrado otro cafetal más pequeño, La Caridad.

La familia Bégué estaba formada por todo un grupo de personas procedentes de Francia en distintas épocas y desempeñaba un papel unificador de los hacendados de origen francés, habiendo sido uno de sus miembros delegado consular francés en Guantánamo a principios del siglo XX, cf parte 1.

Hacia 1916, las caballerizas, el almacén y varios edificios se hundieron completamente bajo tierra sin que hasta hoy se explique la causa del accidente. La casa principal se mantuvo hasta 1956, luego fue destruida para evitar un derrumbe y sus materiales fueron rescatados por los descendientes en una nueva construcción.


Cafetal San Cornelio

San Dionicio

Cafetal San Dionicio

Cafetal Grignon

Le nom de Grignon est le même que celui de l'école supérieure d'agronomie française fondée en 1826. Il serait intéressant de pouvoir confirmer la relation entre les deux noms, dans ce cas cette cafetal à l'aspect si ordonné sur la photo prétendrait à un rang d'avant-garde des techniques agricoles...
El nombre de Grignon es el mismo que el de la escuela superior francesa de agronomía fundada en 1826. Sería interesante poder confirmar la relación entre los dos nombres, en este caso este cafetal con la apariencia tan ordenada en la foto presumiría de estar a la vanguardia de las técnicas agrícolas...


Cafetal La Guira

Cafetal la Güira

cafetal Silencio

Cafetal Silencio

Silencio. Avant la guerre des Dix ans, Silencio était possédée par le Français Jorge Préval qui était de plus propriétaire de l'importante propriété El Jaguey. L'administrateur de Silencio était son frère, Fidencio Préval. A la mort de Jorge, Fidencio s'empara des deux propriétés au détriment de la veuve, une Noire qui pour son malheur ne savait ni lire ni écrire. Les Préval étaient une famille de Grands Blancs de Saint-Domingue et arrivèrent à Santiago en 1800. Emplacement : à l'ouest de Felicidad, au sud de Los Naranjos.).
Antes de la Guerra de los Diez Años, Silencio era propiedad del francés Jorge Preval, quien también era dueño de la importante propiedad El Jaguey. El administrador de Silencio estaba su hermano Fidencio Préval. Cuando Jorge murió, Fidencio se hizo dueño de las dos propiedades en detrimento de la viuda, una mujer negra que por su desgracia no sabía ni leer ni escribir. Los Préval eran una familia de Grand Blancs de Saint-Domingue y llegaron a Santiago en 1800. Localización : oueste de Felicidad, sur de Los Naranjos.). 


Cafetal la Deseada

Cafetal la Deseada.

La Deseada. Elle n'est pas stricto sensu à Yateras, mais dans la région de Monte Libano, plus à l'ouest. Fondée par Laurent/Lorenzo Jay (par ailleurs propriétaire, d'une sucrerie de 300 chevalées avec 140 esclaves et premier maire de Guantanamo en 1847), elle passa, comme d'autres petites caféières de cette zone dans l'orbite de l'importante plantation de café San Luis de Potosi, laquelle disparut dans les années 1870 avec l'installation des Heredia-Girard-Raoulx en France et la vente de leurs esclaves en Occident).
No es estrictamente hablando en Yateras, sino en la región de Monte Libano, más al oeste. Fundada por Laurent / Lorenzo Jay (también dueño de una azúcarera de 300 caballerías con 140 esclavos y primer alcalde de Guantánamo en 1847). Pasó, como otras pequeñas plantas de café de esta zona en la órbita del importante San Luis de Potosí. cafetal que desapareció en la década de 1870 con la instalación de Heredia-Girard-Raoulx en Francia tras la venta de sus esclavos en Occidente).


cafetal Dios Ayuda

 Cafetal Dios Ayuda 

Dios Ayuda. Appelée d'abord Dios y Ayuda, fondée parmi les premières de Yateras par Louis Lafargue.  Un Louis Lafargue est enregistré par la Société des Prises de La Guadeloupe (laquelle fait sa description physique) à Santiago de Cuba, réfugié de Saint-Domingue, il a déjà, 60 ans en 1804... (RENAULT . 2012). On ne connaît pas ses liens familiaux avec les Lafargue Pauvert et les Lafargue Armagnac (famille de Paul Lafargue) de Santiago. Localisation : actuel Conseil Populaire de Monte Verde, commune de Yateras. Un temps appelée Dos Hermanas, composé de 10 chevalées équivalent à 134 hectares, elle devint propriété d'Antoine Simón, puis elle passa à Don Lorenzo qui le vendit à Lucila le 20 février 1861, à sa mort il passa à sa fille Doña Josefina, puis  à Don Cristóbal, le 3 décembre 1883. A ensuite appartenu a la famille US Philipps.
Primero llamado Dios y Ayuda, fundado entre los primeros por Louis Lafargue. Louis Lafargue está registrado por la Société des Prises de La Guadeloupe (que hace su descripción física) en Santiago de Cuba, refugiado de Santo Domingo, ya tiene 60 años en 1804 ... (RENAULT.2012). Desconocemos sus vínculos familiares con los Lafargue Pauvert y Lafargue Armagnac (familia de Paul Lafargue) de Santiago. Ubicación: actual Concejo Popular de Monte Verde, municipio de Yateras. Un tiempo llamado Dos Hermanas, compuesto por 10 caballerías equivalentes a 134 hectáreas, pasó a ser propiedad de Antoine Simón, luego pasó a Don Lorenzo quien lo vendió a Lucila el 20 de febrero de 1861, a su muerte pasó a su hija Doña Josefina, entonces a Don Cristóbal el 3 de diciembre de 1883. Luego perteneció a la familia estadounidense Philipps.


Extrait de carte de cafetales au Nord-Est de Guantanamo de la même période que l'album (1895).
Est de Monte Libano & Yateras. Sont localisées d'Ouest en Est  /
Extracto de carta de Cafetales al al Norte-Este de Guatánamo, del mismo periodo que el album (1895). Este de Monte Libano & Yateras. Localizadas de Oueste a Este :
La Deseada, San Fernando, Bella Vista, La Güira, La Caridad, Santa Rita, Dios Ayuda `

et d'autres que nous évoquons plus bas dans le texte /
Y otros mencionados más abajo en este texto :
Diamante, Palmarito, (H)ermitaño, Jagüey, Naranjos, Monteverde, Santa Isabel/Ysabel...

N.B. : Chaque point noir est une caféière /
Cada punto negro es un cafetal


Retour historique / Mirada historica


Avec le démembrement de l'immense hato (domaine d'élevage extensif) de Santa Catalina racheté par une société de Français en 1803, commencent les plantations de Français (sucre, coton, café) dans la région de Guantanamo, réparties selon les possibilités hydrauliques de chaque lot. Mais il faut attendre le début des années 1820 pour un phénomène de même type sur les zones montagneuses ici évoquées.

D'abord, en 1821, les Français venus de Louisiane, Lambert Fiere et Antoine Turcas achètent la propriété de La Demajagua, de 493 chevalées et l'appellent Mont Liban (partie Ouest de la carte). Ils s'installent sur 20 chevalées en créant la cafetal La Amistad, Ils divisent le reste de manière géométrique en lots de 10 chevalées et les revendent. Ainsi sont créées les cafetales de El Perú de Félix Durruthy, La Deseada de Lorenzo Jay, Santa Teresa d'Édouard Specht (Français venu de Curaçao), Le Chalet et Santa Isabel d'Emile Reygondeaud, Cedro Gordo de Pedro F. Moreau, Las Ninfas & El Parnaso de Simon Leguén, Bella Vista de Cornelio O'Callaghan (Irlandais), La Favorita de José Dumas, La Folie d'Ange Malleta (Hongrois au nom francisé, resté à Santiago de Cuba en 1805 après l'incendie de son bateau) et La Resarse(?)* de Simon Beaud. (Alonso Coma. 2009)

*Il pourrait y avoir une déformation du mot source dans la dénomination pour atteindre cette transcription.

En 1822/23, deux Nord-américains de Baltimore, George Starck et Thomas Williok achètent la possession de Yateras Arriba (actuelle zone de Felicidad de Yateras. Starck crée la caféière Montfriendship et Williok celle de Santa Clara. Les caféières qui se constituent sur la revente des terres transforment cette zone comme la plus importante dans la production de café de Guantanamo. Elles incluent La Perla de Jean B. Duverger, Mejico & Noeli de Pierre Durive, Campo Hermoso de Luis Morales, Virginia de Thomas Rousseaux, Ermitaño de Henri Lescaille, Dios y Ayuda de Louis Lafargue, Jovén Maria de Mariano Dumé, Felicidad de Wenceslao Robles , Los Naranjos d'Edouard Noblet puis Édouard Chibas (fils de Béarnais), La Cubana de Cayetano Isalgué, El Diamante de Maximilien Kolb, Palmarito de de Arthur Simon, Las Gracias de Victor Savon, Santa Rita de Jean Augustin Gouleach (Alonso Coma écrit Gaulhiac) & Bella Vista de Félix Begué. (id.) Alonso Coma remarque que Stark avait la plus grande surface et avait 40 esclaves, mais n'était pas des plus gros producteurs.

Jacques Adolphe Rousseaux, venu de New-York (dont nous ne connaissons pas le lien avec Thomas Rousseaux), donna sa cafeière (laquelle?) de Yateras Arriba, par testament, à son épouse Orange Noblet et leurs enfants en bas âge, avant de quitter le pays.
(id.) Le voyageur Samuel Hazard, enchanté en 1860 par la beauté des paysages des caféières de Yateras, ce qu'il avait vu de plus beau à Cuba,  remarque que les Rousseau, passés par les États-Unis, avaient donné à leurs plantations les noms correspondants à d'anciennes terres familiales : Virginie, Alabama...

L'expansion des caféière s'est, étendue en 1841 à la zone montagneuse de Tiguabos, plus à l'Ouest des limites de la carte ci-dessus, avec l'achat de l'hacienda El Cuzco, rebaptisée Le Mont Rouge, pour la couleur des fruits mûrs des plants de café transformé en Monte Rus. L'initiative venait de santiagueros, en particulier de Domingo de Heredia, Michel Théodore Moracin et Eugène Ribeaux et était desinée à renouveler les terres et la production de leurs alliés.

En règle générale, les plantations comprenaient la maison du propriétaire (souvent basée sur les traditions béarnaises*), des aires de séchage en terrasses, les moulins à eau, les cuves de fermentation, des zones de production (broyage, torréfaction) et les logements des travailleurs.

Toute la zone de Yateras, et ces plantations aujourd'hui généralement en en ruine, ont été inscrites sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 2000. Nous avons vu qu'il y a des exceptions  à cet état de ruine et que certaines, comme El Ermitaño de René Bénégui se sont maintenues jusque dans les distributions de terres suivant le triomphe de la Révolution et ses principaux bâtiments ensuite conservés par le propriétaire (partie 2).

Le site Web de l'UNESCO déclare, concernant l'intégrité de la zone : « Le paysage des premières plantations de café dans le sud-est de Cuba a survécu intact principalement en raison du fait que la zone a été en grande partie abandonnée au début du 20e siècle en tant que culture traditionnelle de café de cette région. les techniques étaient de moins en moins capables de rivaliser avec les nouvelles méthodes adoptées ailleurs en Amérique latine. La grande superficie incluse dans le bien inscrit, de 171 plantations sur plus de 800 kilomètres carrés, a permis la préservation d'un paysage culturel pour la production de café du niveau agricole à sa transformation, et les routes, sentiers et ponts qui reliaient le produit à marché.

* et non basques, comme dit le texte UNESCO d'origine.
Con el desmembramiento del inmenso hato (finca extensiva de cría) de Santa Catalina comprada por una empresa francesa en 1803, comenzaron las plantaciones francesas (azúcar, algodón, café) en la región de Guantánamo, distribuidas según las posibilidades hidráulicas de cada lote. Pero no fue hasta principios de la década de 1820 para un fenómeno del mismo tipo en las zonas montañosas mencionadas aquí.

Primero, en 1821, los franceses de Luisiana, Lambert Fiere y Antoine Turcas compraron la propiedad de La Demajagua, de 493 cballerias y la llamaron
Mont Liban / Monte Líbano (parte occidental del mapa). Se montan sobre 20 caballerias creando el cafetal La Amistad, dividen geométricamente el resto en lotes de 10 caballerias y los revenden. Así nacieron los cafetales de El Perú de Félix Durruthy, La Deseada de Lorenzo Jay, Santa Teresa de Édouard Specht (francés de Curazao), Le Chalet y Santa Isabel de Emile Reygondeaud, Cedro Gordo de Pedro F. Moreau, Las Ninfas & El Parnaso de Simon Leguén, Bella Vista de Cornelio O'Callaghan (irlandés), La Favorita de José Dumas, La Folie, d'Ange Malleta (húngaro de nombre afrancesado, que permaneció en Santiago de Cuba en 1805 tras el incendio de su barco) y La Resarse (?) * de Simon Beaud. (Alonso Coma. 2009)

* Podría haber una distorsión de la palabra "source", fuente en la denominación para lograr esta transcripción.

En 1822/23, dos norteamericanos de Baltimore, George Starck y Thomas Williok compraron la posesión de Yateras Arriba (actual área de Felicidad de Yateras. Starck creó la planta de café Montfriendship y Williok la planta de Santa Clara. Los cafetales edificados sobre la base de la reventa de tierras transforma esto área como la más importante en la producción de café de Guantánamo. Incluyen La Perla de Jean B. Duverger, Mejico & Noeli de Pierre Durive, Campo Hermoso de Luis Morales, Virginia de Thomas Rousseaux, Ermitaño de Henri Lescaille, Dios y Ayuda de Louis Lafargue, Jovén Maria de Mariano Dumé, Felicidad de Wenceslao Robles, Los Naranjos de Edouard Noblet ly uego Édouard Chibas (hijo de Bearnés), La Cubana de Cayetano Isalgué, El Diamante de Maximilien Kolb, Palmarito de Arthur Simon, Las Gracias de Victor Savon, Santa Rita de Jean Augustin Gouleach (Alonso Coma escribe Gaulhiac) y Bella Vista de Félix Begué. (Id.) Alonso Coma comenta que Stark tenía la mayor superficie y tenía 40 esclavos, pero no eran los mayores productores.

Jacques Adolphe Rousseaux, que venía de Nueva York (cuyo vínculo con Thomas Rousseaux no conocemos), entregó su cafetera (¿cuál?) De Yateras Arriba, por voluntad, a su esposa Orange Noblet y sus hijos pequeños, antes de dejar el país. (id.) El viajero Samuel Hazard, encantado en 1860 por la belleza de los paisajes de los cafetales de Yateras, lo más bello que había visto en Cuba, remarca que los Rousseau, pasados ​​por Estados Unidos, habían dado a sus plantaciones los nombres correspondientes a antiguas tierras familiares: Virginia, Alabama ...

La expansión de los cafetales se extendió en 1841 hasta la zona montañosa de Tiguabos, más al oeste de los límites del mapa anterior, con la compra de la hacienda El Cuzco, rebautizada como Le Mont Rouge, por el color de los frutos maduros de las plantas de café transformadas en Monte Rus. La iniciativa vino de Santiagueros, en particular Domingo de Heredia, Michel Théodore Moracin y Eugène Ribeaux y fue diseñada para renovar las tierras y la producción de sus aliados.

Por lo general, las plantaciones incluían la casa del propietario (a menudo basada en las tradiciones bearnesas *), áreas de secado en terrazas, molinos de agua, tinas de fermentación, áreas de producción (molienda, tostado) y viviendas.

Toda la zona de Yateras, y estas plantaciones ahora generalmente en ruinas, fueron inscritas en la Lista del Patrimonio Mundial de la UNESCO en 2000. Hemos visto que hay excepciones a este estado de ruina y que algunas, como El Ermitaño de René Bénégui se mantuvieron incluso en la distribución de la tierra tras el triunfo de la Revolución y sus principales edificios luego conservados por el propietario (parte 2).

El sitio web de la UNESCO declara, con respecto a la integridad del área: “El paisaje de las primeras plantaciones de café en el sureste de Cuba ha sobrevivido intacto principalmente debido al hecho de que el área fue abandonada en gran parte en el pasado. Principios del siglo XX como el café tradicional cultura de esta región. las técnicas eran cada vez menos capaces de competir con los nuevos métodos adoptados en otras partes de América Latina. La gran superficie incluida en la propiedad inscrita, de 171 plantaciones en 800 kilómetros cuadrados, ha permitido la preservación de un paisaje cultural para la producción de café desde el nivel agrícola hasta su procesamiento, y los caminos, senderos.


* y no vasco, como dice el texto original de la UNESCO.


Liste alphabétique des caféières de l'album / Lista alfabetica de las cafetales del album

Bella Vista (propriedad de Jean Begué)

(La) Deseada

Ermitage  / L'Ermitaño 

Cf 1ère photo. Propriété d'Henri Lescaille à l'époque de l'album. Au cours du 20e siècle, appartient à René Bénégui Capdepon, né en France et fils de Jean-Baptiste Bénégui. Il y fit construire une nouvelle maison. La maison d'aujourd'hui séparée de la plus grande partie de ses terres après la Révolution appartient à Lina Bénégui Mondet, la veuve de René, la dernière de nationalité française de la région. (cf partie 2).
cf 1ra foto. Propriedad de Henri Lescaille a la epoca del album. Entrado en el siglo XX fué propriedad de René Bénégui Capdepon, hijo del bearnés Jean-Baptiste Bénégui, que construyó una nueva casa. La casa apartenece hoy en dia a la francesa Lina Bénégui Mondet, viuda de René, ultima con la nacionalidad francesa de la zona. (cf partie 2).

Dios Ayuda (propriedad de Mrs Philipps a la epoca del album)

Grignon

(La) Guira

San Cornelio

San Dionicio

San Fernando (Propriedad de Fernando Pons a la epoca del album)

Santa Rita

Silencio


Sélection d'autres caféières de Yateras / Selección de otras cafetales de Yateras

Les caféières les plus anciennes de la zone reposaient sur le procédé de production humide déjà expérimenté dans la colonie française de Saint-Domingue avec utilisation de la force hydraulique, retenues d'eau, aqueducs, moulin à roue, bacs de décantation...

Un nom a été associé dans la mémoire locale à ces travaux commandés pâr les propriétaires, celui du mulâtre libre Poll Mayón, maître d'œuvre et constructeur fameux.

Ce procédé assurait un café de haute qualité vendu, à bon prix à l'international, en particulier expédié à Bordeaux. Á partir des années 1840, les surfaces plantées de café reculèrent considérablement à Cuba, entre concurrence internationale et avancée de la monoculture du sucre. Mais le niveau de qualité dans cette zone au Nord de Guantanamo a permis de garder de hauts niveaux de production. Le procédé humide, obtenu par d'autres moyens est toujours celui de grandes marques de café. Les travaux de ces grands travaux, en y joignant les séchoirs, fours à chaux, etc étaient obtenus par des travaux collectifs associant personnel qualifié et main d'œuvre esclave en dehors des périodes de récoltes.

Les fins de travaux étaient l'occasion de fêtes des dotations esclaves pratiquant des danses de figures en particulier le masón*, liées à la des tumbas francesas qui se recentrent sur les villes de Guantanamo et Santiago à la fin de l'esclavage (et reste rurale jusqu'aujourd'hui dans un seul cas, à Bejuco, au nord de la zone ici considérée, dans l'actuelle province d'Holguín). En se référant à la thèse d'Elisa Tammames sur les chants de la tumba francesa, il y eut sept sociétés ou groupements de tumba francesa à Yateras, plus que dans la capitale provinciale Guantanamo (cinq, présence pour la première fois signalée en 1858). Un témoignage oral de la tradition de tumba francesa de Yateras a été recueilli par Marta Esquenazi Pérez en la personne de Julio Boulí, 1926-2002. (Del areito y otros sones, p.163), cf notre page Chants de tumba francesa et infra, sur La Felicidad.  Boulí était composé de la société de tumba francesa de San José de Boquerón (partie de Yateras) fondée en 1908 et  qui cessera ses activités en 1942. Un autre composé, José Batalla, "le chanteur à cheval" est réputé avoir exercé à Yateras (entre autres). Cette zone des cafières présentes sur la carte, correspond aussi à une forte tradition du changüi à partir de la fin du XIXe siècle, ces deux genres ayant certains échanges entre eux.

En août 1871, la maison de commerce Brooks de Guantanamo (les Brooks Despaigne), qui distribue la production des cafetales,  liste dans une lettre à Jules Raoulx celles détruites selon lui par les rebelles (cf Banza Créole) : Saint-Etienne (San Esteban)  et Romanie, présentes ci-dessous, en font partie.

*Nous formulons une hypothèse, mais elle n'est pas la seule, que le nom de la danse masón est liée à ces travaux de "maison".
Las plantas de café más antiguas de la zona se basaron en el proceso de producción en húmedo ya probado en la colonia francesa de Santo Domingo con el uso de energía hidráulica, reservorios de agua, acueductos, molino de ruedas, tanques de sedimentación ...

En la memoria local se ha asociado un nombre a estas obras encargadas por los propietarios, el de bajo la guía du mulâtre libre Poll Mayón, jefe de obras y constructor de merecida fama.

Este proceso aseguró un café de alta calidad vendido, a buen precio internacionalmente, en particular enviado a Burdeos. A partir de la década de 1840, las superficies sembradas de café disminuyeron considerablemente en Cuba, entre la competencia internacional y el avance del monocultivo de azúcar. Pero el nivel de calidad en esta zona al norte de Guantánamo ha mantenido altos los niveles de producción. El proceso húmedo, obtenido por otros medios, sigue siendo el de las  marcas de café de alto nivel. El trabajo de estas grandes obras, incluidos los secaderos, hornos de cal, etc., se obtuvo mediante trabajos colectivos que asocian personal calificado y mano de obra esclava fuera de los períodos de cosecha.

El final de la obra fue motivo de celebraciones de las dotaciones esclavas practicando danzas de figuras en particular el masón *, vinculado a las tumbas francesas que se reenfocan en las ciudades de Guantánamo y Santiago al final de la esclavitud (y sigue siendo rural hasta hoy en solo un caso, en Bejuco, al norte del área aquí considerada, en la actual provincia de Holguín). En referencia a la tesis de Elisa Tammames sobre los cantos de la tumba francesa, había siete sociedades o grupos de tumba francesa en Yateras, más que en la capital provincial Guantánamo (cinco, presencia por primera vez reportada en 1858). El testimonio oral de la tradición de la tumba francesa de Yateras fue recogido por Marta Esquenazi Pérez en la persona de Julio Boulí, 1926-2002. (
Del areito y otros sones, p.163), ver nuestra página Chants de tumba francesa et infra, sobre La Felicidad. Boulí estaba "composé" de la sociedad de tumba francesa de San José de Boquerón (parte de Yateras) fundada en 1908 y que cesó sus actividades en 1942. Otro composé, José Batalla, "el cantor a caballo" tiene fama de haber practicado en Yateras (entre otros). Esta área de cafeteras en el menú también corresponde a una fuerte tradición de changüi desde los finales del siglo XIX, estos dos géneros tienen ciertos intercambios entre ellos.

En agosto de 1871, la casa de comercio Brooks en Guantánamo (los Brooks Despaigne), que distribuye la producción de los cafetales, enumera en una carta a Jules Raoulx los destruidos según él por los rebeldes (ver Banza Creole): Saint-Etienne (San Esteban) y Romanie, presente a continuación, son parte de ella.

* Formulamos una hipótesis, pero no es la única, que el nombre del baile del masón está ligado a estas obras de "casa".


Algeric / La Yerie.

Des noms qui semblent être une déformation de l'Algérie (La colonisation de l'Algérie à partir de 1830 est contemporaine du développement des plantations de café; après son retour en France au début de la guerre des Dix ans, Jules Raoulx, celui du Potosi, a envisagé de créer une exploitation à Oran, mais n'a pas donné suite). Ruines avec aqueduc. Voisin de La Romanie.

Nombres que parecen ser una deformación de Argelia (La colonización de Argelia a partir de 1830 es contemporánea al desarrollo de los cafetales; tras su regreso a Francia al inicio de la Guerra de los Diez Años, Jules Raoulx, el de Potosí, consideró montar una granja en Orán, pero no persiguió). Ruinas con acueducto. Vecino de La Romanie.


La Yerie

Cafetal La Yerie. canalisación del acueducto. Foto Osmany Miguel Pérez Sánchez

La Caridad

La Caridad, 13 chevalées est vendue à Francisco Belisario Rey, pour 1800 pesos. Ce Français avait par ailleurs une maison en ville à Santiago, rue San Felix. La Caridad agrandira les terres de Bella Vista, achetée par Jean Bégué (cf supra)
La Caridad, 13 caballerias se vendio a Francisco Belisario Rey, por 1800 pesos. Este Francés tenia de otra parte una casa en la ciudad de Santiago, calle San Felix. (Agnès Renault. 2012) La Caridad ampliará los terrenos de Bella Vista, comprados por Jean Bégué (ver arriba).

 

El Diamante

La propriété 14,5 chevalées fondée par Maximilien Kolb passa à Maria Coureau, mais elle a été mise sous séquestre par par Banco de Cuba suite aux dettes de cette dernière (entre 1874 et 1879), évaluée à 23 309 pesos.

Á une date antérieure à 1888
, elle devint propriété de de Pierre Bellon orthographié Bélon ou Belón, cf Partie 1. Pierre Bellon est né à Saint-Boès, actuel département des Pyrénées-Atlantiques en 1852, il fut abandonné à sa naissance et adopté. Son épouse Magdalena Chibás semble être née esclave, fille naturelle Chibás. La propiété passe ensuite aux descendants Belón Chibás

L'héritage d'El Diamante par Pedrito Bélon Jr a permis à ses sœurs le financement de leur installation dans diverses propriétés rurales, une d'entre elles sous le nom du conjoint Charles Dérivet venu de France (Haute Saône). El Diamante n'existe plus, inclus dans une zone militaire.
La propiedad fundada por Maximilien Kolb pasó a María Coureau, pero fue colocada en quiebra por el Banco de Cuba a raíz de las deudas contractadas por ella (entre 1874 y 1879), valoradas en 23.309 pesos, 14,5 cabalerías).

En una fecha anterior a 1888 pasó a ser propiedad de Pierre Bellon deletreada Bélon o Belón, ver Parte 1. Pierre Bellon nació en 1852 en Saint-Boès actual departamento de Pirineos Atlánticos, fue abandonado al nacer y adoptado. Su esposa Magdalena Chibás parece haber nacido esclava, hija natural de Chibás. La propiedad pasa luego a los descendientes Belón Chibás.

El legado de El Diamante de Pedrito Bélon Jr permitió a sus hermanas financiar su instalación en varias propiedades rurales, una de ellas a nombre de su esposo Charles Dérivet de Francia (Haute Saône). El Diamante ya no existe, incluido en una zona militar.


El Infierno

     Propriété de Jean-Baptiste Bénégui a partir de 1903. cf photos, 2e partie.      Propriedad de Jean-Baptiste Bénégui a partir de 1903. cf Fotos en Parte 2.



Felicidad

Fondée par Wenceslao Robles (né à Cuba) dans le mouvement des premières caféières de Yateras. La finca a été le socle de l'agglomération la plus populeuse de Yateras après Palenque, Felicidad de Yateras, fondée en 1857. Le conseil populaire de Felicidad comporte au total 5.600 habitants.

Avec la finca de Felicidad s'établit un lien concret entre la population "sans histoire" des esclaves des plantations de café précises et la tumba francesa. Une tradition orale familiale précise l'origine de la seule société rurale survivante de tumba francesa, Bejuco, plus au Nord, au delà des limites de la carte exposée.

Laura Cruz Rios le recueille auprès de Trinidad Lamot Robles à Sagua la Grande dans la province d'Holguín (cf. Revue Oralidad N°13). Trinidad était l'une des doyennes et principales chanteuses de la société de Bejuco au début des années 2000. Elle rapporte un chant qui  parle d'une personne de couleur qui se meurt par l'accumulation des sévices et châtiments dont elle est victime. A l'orée de la guerre d'indépendance, sa grand-mère, Ma Piyá s'était enfuie avec ses enfants de la ferme du français Robles, pour être ensuite rattrapée, battue puis vendue par celui-ci à un autre Français Eugenio Revé, de la ferme La Dolorita (actuellement en province de Holguín). C'est dans cette propriété qu'elle s'initiera à la tumba francesa. Les fêtes y avaient lieu pour la plupart sans l'autorisation du maître. En compagnie de Felipe Revé ainsi que d'autres esclaves marrons, elle s'en s'échappera et se réfugiera dans les dans les montagnes entre Sagua la Grande et Guantanamo, où une fois installés ils créeront le village de Bejuco et la tumba francesa.
Fundada por Wenceslao Robles (né à Cuba) en el movimiento de las primeras plantas de café de Yateras. La finca ha sido la base de la aglomeración más poblada de Yateras después de Palenque, Felicidad de Yateras, fundada en 1857. El consejo popular de Felicidad tiene un total de 5.600 habitantes.

Con la finca de Felicidad se establece un vínculo concreto entre la población "sin historia" de esclavos de una plantación de café específica, en este caso en el origen de la única sociedad rural sobreviviente de tumba francesa, Bejuco. Bejuco es más al norte, más allá. de los límites del mapa expuesto.

Laura Cruz Ríos lo recoge de Trinidad Lamot Robles en Sagua la Grande en la provincia de Holguín (cf. Revue Oralidad N ° 13). Trinidad fue una de las decanas y principales cantantes de la sociedad Bejuco a principios de la década de 2000. Cuenta una canción sobre una persona de color que se está muriendo por la acumulación de abusos y castigos. En vísperas de la guerra por la independencia, su abuela, Ma Piyá, huyó con sus hijos de la finca del francés Robles, solo para ser apresada, golpeada y luego vendida por él a otro frnacés, Eugenio Revé, de la finca La Dolorita (actualmente en la provincia de Holguín). Es en esta propiedad donde aprenderá tumba francesa. La mayoría de las celebraciones se llevaron a cabo allí sin el permiso del maestro. En compañía de Felipe Revé y otros esclavos cimarrones, escapará y se refugiará en las montañas entre Sagua la Grande y Guantánamo, donde una vez asentados crearán el pueblo de Bejuco y la tumba francesa.



La Noeli

En 1850, La Noeli de Pierre Durive (qui possédait aussi Mejico), 8 chevallées, est vendue pour 474 pesos à Leon "Botelles" selon Alonso Coma. À Léon Bouteiller croyons nous. Elle passe en société en 1860 entre Raymundo Bacqué et Leon "Boutellier" pour 2000 pesos, 16 esclaves travaillant sur les huit chevalées.
En 1850, La Noeli de Pierre Durive (que también era dueño de Mejico), 8 caballerias, fue vendido por 474 pesos a Leon "Botelles" según Alonso Coma. Creemos à Léon Bouteiller. Se asoció en 1860 entre Raymundo Bacqué y León "Boutellier" por 2000 pesos, 16 esclavos trabajando en la propriedad.

La Romanie.

Appartenait à Théodore Moracin, oncle des frères Daudinot établis plus à l'ouest, à Monte Rus. N'aurait pas survécue à la guerre des Dix ans. (Sur les Moracin/Moracen, ver Parte 2)
Perteneció a Théodore Moracin, tío de los hermanos Daudinot establecido más al oeste, en Monte Rus. No habría sobrevivido a la Guerra de los Diez Años.
(Sobre los Moracin/Moracen, ver Parte 2)



Vestigio atribuido por su localización a la cafetal Romanie. Foto Osmany Miguel Pérez Sánchez

Las Gracias.

(134 ha). Propriété de Doña Josefina Monier y Monier, originaire de France, qui l'a acheté à Don Víctor Savón, le 7 mai 1875. Elle a ensuite été acquise par Juana Mena (cf Palmarito). Aujourd'hui détruite.
(134 ha). Propiedad de Doña Josefina Monier y Monier, natural de Francia, que la compró a Don Víctor Savón, el 7 de mayo de 1875. Luego fue adquirida por Juana Mena (cf Palmarito). Hoy destruida.


Monte Verde

Monte Verde, 14 chevallées, 1325 pesos, a été achetée à Starck par Frederico Lescaille La propriété a considérablement fructifié : Lescaille l'a mis sur son testament pour une surface de 48 chevallées, une valeur de 157 727 pesos et 146 esclaves. (Alonso Coma. 2009). Cela en faisait dans les années 1860 une des propriétés les plus importante de la juridiction de Guantanamo.

A cette époque d'avant la première guerre d'indépendance, le voyageur états-unien Samuel Hasard décrit ainsi Monte Verde : c'est "probablement la meilleure hacienda de cette région, de grande dimension et très bien entretenue. (...) La maison d'habitation est grande et jolie, avec un charmant jardin à l'arrière. Les terrains de caféiers et autres productions végétales sont amples et beaux".

Ele est le théâtre d'une attaque indépendantiste d'Antonio Macéo en 1871.

Elle fut acquise par Pierre Bellon, déjà propriétaire d'El Diamante (cf ci-dessus), après que la valeur de ses terres ait chuté.

Cette propriété au Nord-Est sur la carte était au contact avec les descendants amérindiens plus au Nord, qui se lièrent aux Espagnols pendant la guerre d'indépendance. Lesquels pour leur part défendaient le proche fort Borbon.

Monte Verde, 14 caballerias, fue comprado
1325 pesos a Starck por Frederico Lescaille.  La propiedad ha crecido considerablemente: Lescaille lo puso en su testamento por una superficie de 48 caballos, un valor de 157,727 pesos y 146 esclaves (Alonso Coma. 2009). Esto lo convirtió en la década de 1860 en una de las propiedades más importantes de la jurisdicción de Guantánamo.

En este momento antes de la primera guerra de independencia, el viajero estadounidense Samuel Hasard describió a Monte Verde de la siguiente manera: es "probablemente la mejor hacienda de esta región, grande y muy bien mantenida. (...) La vivienda es grande y bonita, con un encantador jardín al fondo. Los terrenos para cafetos y otros cultivos son amplios y hermosos ".

Ele es el escenario de un ataque independentista de Antonio Macéo en 1871.

Fue adquirido por Pierre Bellon, ya dueño de El Diamante (ver arriba), luego de que cayera el valor de su terreno.

Esta propiedad en el noreste en el mapa estaba en contacto con descendientes de nativos americanos más al norte, quienes se unieron a los españoles durante la Guerra de Independencia. Que por su parte defendían el cercano Fuerte Borbon.



Monte Verde. Installations mécaniques / Instalaciones mecánicas. Foto Osmany Miguel Pérez Sánchez


Los Naranjos

Propriété de 254 ha, Los Naranjos appartient d'abord à Édouard Noblet, une famille corsaire à l'origine et à son épouse Thérèse Brun (sur les sœurs Brun, riches métisses venues de la colonie française de Saint-Domingue, voir la partie 2). Celle-ci, veuve d'Édouard Noblet, prend sa belle-sœur Luisa Noblet comme fondée de pouvoir pour vendre la propriété à Eduardo Chibas, fils de Béarnais (famille Chibas Lassalle). La propriété, qui a à ce moment une dotation de 40 esclaves,  sera la base initiale de la grande influence économique et politique de la famille Chibás à Santiago de Cuba et La Havane (cf Banza Créole). Le voyageur Samuel Hazard dessine la propriété sous le nom de Los Naranjales en 1860. La maison principale reproduite ci-dessous en 1895 et pstérieurement est aujourdhui détruite.

La propiedad de 254 ha Los Naranjos pertenece primero a Édouard Noblet (una familia de corsarios originalmente) y a su esposa Thérèse Brun (sobre las hermanas Brun, ricas mestizas de la colonia francesa de Saint-Domingue, ver parte 2). Esta última, viuda de Éduardo Noblet, toma como representante autorizada a su cuñada Luisa Noblet para vender la propiedad a Eduardo Chibas, hijo de Bearnés (familia Chibas Lassalle). La propriedad, que en este momento cuenta con una dotación de 40 esclavos, será la base inicial de la gran influencia económica y política de la familia Chibás en Santiago de Cuba y La Habana (cf Banza Créole).El viajero Samuel Hazard diseñó la propiedad con el nombre de Los Naranjales en 1860. La casa principal reproducida a continuación en 1895 y más tarde ahora está destruida.


Ilustración de Samuel Hazard, 1860.
Casa Los Naranjos
Casa principal de la cafetal Los Naranjos. Documento de proyecto de restauración (extracto). Sin fecha.



 
Cafetal Los Naranjos 1895

Palmarito.

Elle avait une superficie de 15 chevalées, équivalent à 75 ha, dont 50% était une plantation de café, le reste des montagnes et des pâturages. Dans la dernière décennie du XIXe siècle appartenait à Juana Mena, qui, après la destruction de la plantation de café Las Gracias, l'a vendu à Jean Begué puis a disparu sans que  jamais on connaisse son sort. Maison détruite par ses habitants pour cause de mauvais état en 1972-73.

Contaba con un área de 15 caballerías, equivalente a 75 ha, el 50% que era plantación de café, el resto de montes y potreros. En la última década del siglo XlX fue propiedad de Juana Mena, la cual, después de la destrucción del cafetal Las Gracias se la vendió a Jean Begué y desapareció para siempre sin que jamás se supiera de su destino. Casa destruida por sus habitantes por mal estado en 1972-73.


San Esteban.

Elle a également été appelé dans la forme française de Saint Étienne. Municipalité de Salvador. Elle appartenait à la famille Caignet (Famille alliée aux Vidaud). A encore des ruines spectaculaires. Au XXe siècle, ce qui restait était entre les mains du Libanais Miguel Guerra (rencontré sur place par le groupe Humboldt).
Ha podido llamarse también en la forma francesa de Saint Étienne. Municipio de Salvador. Aparteneció a la familia Caignet (Familia aliada a los Vidaud). Tiene todavia ruinas espectaculares. A la medida del siglo XX lo que quedaba estaba en manos del libanés Miguel Guerra (encontrado en el lugar por el grupo Humboldt).



Cafetal San Esteban. Acueducto. Foto Osmany Miguel Pérez Sánchez

Santa Isabel.

Santa Isabel appartenait à sa création à Émile Reygondeaud, Lequel posséda aussi Le Chalet, dans la même zone du Mont Liban, (voir carte au sud-ouest). Elle est située dans l'actuelle commune de El Salvador. En ruine, avec un bel aqueduc industriel.
Santa Isabel perteneció en su creación a Émile Reygondeaud, quien también era dueño de Le Chalet, en la misma zona del Monte Líbano, (ver mapa al suroeste). Se ubica en el actual municipio de El Salvador. En ruinas, con un hermoso acueducto industrial.



Cafetal Sana Isabel. Acueducto. Foto Osmany Miguel Pérez Sánchez

 

Sources / Fuentes

https://earlylatinamerica.wordpress.com/2016/11/15/rare-views-of-cuba-circa-1892-1894

À propos du manuscrit Banza Créole des frères Prudent et Hippolyte Daudinot. De Daniel Chatelain. lien

Collection de cartes espagnoles / Colección de mapas españolas : Guantánamo, llano de los ingenios Yateras y El Toro.

Correspondancia ( familias Bégué & Bélon), Raymond Puentes.

Correspondancia y fotos de Osmany Miguel Pérez Sánchez, arqueologo, investigador.

Correspondance inédite de Jules Raoulx rassemblée par sa descendante Marie José Delrieu / Correspondencia inédita de Jules Raoulx recopilada por su descendiente Marie José Delrieu.

Nathalie Belrose. Les Colonies Françaises de Cuba (1887-1914). Master II de Recherche. 2012.

Ismael Alonso Coma. Historia de Guantánamo. El camino hasta la plantación 1494-1842. Ed. El mar y la montaña. Guantánamo. 2009

Daniel Chatelain & Daniel Mirabeau. Les chants de tumba francesa. http://www.ritmacuba.com/Chants-de-tumba-francesa.html

Samuel Hazard. Cuba with pen and pencil, d'après l'édition en espagnol Cuba a pluma y lapiz. T 1 & 3. La Habana, 1928.

Museo Municipal de Yateras

Parties 1 & 2 (Daniel Chatelain).

Agnès Renault. D'une île rebelle à une île fidèle. Les Français de Santiago de Cuba (1791-1825). Éd. PURH. Rouen, Le Havre. 2012.

© Daniel Chatelain / ritmacuba.com



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