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Santiago de Cuba - Juillet |
Les migrations provenant de Haïti, Jamaïque, Santo Domingo, Puerto
Rico et autres pays ont contribué de manière décisive à ce que la
musique guantanamera soit caractérisée par un accent caraïbe marqué.
Guantanamo, véritable réserve de la musique cubaine, a été marquée par diverses cultures (aborigène, hispanique, africaine, europeénne & antillaise) dans son développement historico-social. Cette région a été le théâtre de migrations qui, du XVIIIe siècle aux années 50 du XXe siècle sont parties de Haïti, Jamaïque, Santo Domingo, Porto Rico et autre spays, & ont contribuées de manière décisive à ce que sa musique tienne un accent caribéen marqué. Aujiurd'hui, Guantanamo héberge des communautés de descendants de Haïtiens, Jamaïcains et Porto-Ricains les plus importantes de l'archipel cubain, lesquelles cultivent leurs traditions de musiques dansées comme le bembé, vodú, gagá, merengue, reggae, plena & autres.
Parmi les apports les plus importants de Guantanamo, la tumba francesa & le changüi occupent par leur singularité les places principales. Ces expresions sont unies dans leur devenir historique, social y musico-culturel, comme elles le sont par leur milieu géographique. Dans les deux cas, les migrations haïtiennes ont joué un rôle fondamental, & ce n'est pas par hasard que des descendants de Haïtiens ont été les participants les plus remarquables de ces styles.
Instruments de la Tumba Francesa, de gauche à droite, Tambora,
Catá & les trois tumbas, nom denominateur commun qui se donne
aux tambours principaux (Bulá, Premier y Bulá segón). Sont employées
également des sonnailles métalliques appelées chachas. (Photo
Archivo Centro Inciarte).
Le phénomène des Tumbas Francesas date de 1790, avec les premières vagues de migrants en provenance de l'île de Saint-Domingue, ce sont en effet précisément les esclaves des colons français qui ont organisé dans les plantations de café ces fêtes, qui, avec l'incorporation progressive des Cubains créoles & l'évolution socio-historique inévitable, sans perdre leur essence française, sont devenues des éléments d'un folklore purement Cubain[1]. Dans le même environnement de Guantanamo où le phénomène de Tumbas se produit et au moment de leur plus grande floraison, le XIXe siècle, le changüi trouve son origine, reflétant les fortes traditions familiales qui cristalisent au long de ce siècle .
Les zones des municipalités actuelles de Yateras, El Salvador, Manuel Tames et Guantanamo, sont le berceau de ce style parallèle au son, qui présente des caractéristiques très spécifiques qui le particularise. Pour la même période on trouve à Baracoa les nengones & le kiribá, types de son anciens qui sont joués avec le même ensemble instrumental: tres, bongo, marímbula, guayo (ou güiro) et maracas.
A partir de la dernière décennie du 20e siècle, commencent à apparaître dans les quartiers périphériques de la ville de Guantanamo des "foyers de changüi", maisons particulières où était habituelle la réalisation des rythmes de changüi et où ses pratiquants les plus remarquables se réunissaient , certains de ceux-ci devenant par la suite des figures emblématiques.
Il
existe actuellement trois Tumbas Francesas dans les villes dede
Guantanamo (A) & Santiago de Cuba (B) & dans le village de
Bejuco, municipalité de Sagua de Tánamo (C), province de Holguín.
Dans la provincia de Guantanamo, les principales zones de changüi se
situent dans les municipalités de El Salvador, Yateras, Manuel Tames
y Guantanamo (D); le Nengón & le Kiribá se pratiquent
fondamentalement dans en los municipalités de Baracoa e Imías (E).
PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES du CHANGÜÍ
Du point de vue social, c'est une fête paysanne qui s'est transférée à la ville et peut durer plus d'une semaine. L'invitation est habituellement célébrée pour le réveillon du Nouvel An, certains anniversaires ou un prétexte quelconque. Dire "Allons à un Changui" est l' équivalent ailleurs à Cuba pour dire "Venez à un Guateque*" . Mais c'est dans la musique où l'on retrouve la singularité du phénomène socio-culturel, en particulier ses principaux instruments: le tres, le bongo & la marímbula.
*nom cubain d'une fête paysanne
Instruments du Changüí : bongo, maracas, guayo, tres y marímbula.
(Photo: Ileana Pinedo, Archivo Centro Inciarte).
Le tres est l'instrument principal, sans lui, il n'y a pas de changüi. C'est celui qui introduit le thème, permet l'entrée du reste du groupe, double la mélodie du chanteur, réalise les dénommés "pasos de calle" (ponts entre chaque phrase), marque le début de la descarga* & mène le clímax du final. Le tresero de changüi ne joue jamais d'accords, puisque son instrument a esentiellement une function melodico-rítmique.
* type d'improvisation
La deuxième pointe du "Triangle d'or" du changüi est le bongo de monte, plus grand que la normale et qui, contrairement au bongo de son, ne joue pas un patron rythmique standard , mais éxécute en permanence des distributions rythmiques et des accents très similaires aux "toques" du tambour Premier de Tumba Francesa et au "quinto" dans la rumba. Dans les moments de paroxysme, il effectue également certains rugissements* caractéristiques. Pour fermer le triangle, vient la marímbula, presque éteinte dans d'autres formats de musique cubaine, & qui dans le changüi joue un rôle vital, remplissant la fonction d'une sorte de basse, mais accordée avec une hauteur indéterminée.
*sous forme de sons glissés.
Le dialogue bongo-marímbula, auquel s'additionne le tres, donne au changüi une richesse extraordinaire où l'héritage africain est determinant. Joints à eux, le guayo & les maracas maintiennent un patron rythmique regulier très proche du toque du catá de la Tumba Francesa, en complément du reste des instruments.
Tout au long de cette étape qui va de la fin du XIXe siècle aux premières décennies du XXe siècle, on trouve de nombreux instrumentistes, danseurs, chanteurs, auteurs, tant de la campagne que de la ville. Ce processus se poursuivra jusqu'à un moment déterminant dans les années '40 avec la création du groupe Changüí Guantanamo , formation emblématique du style, qui a marqué son développement historique et musico-culturel jusqu' aujourd'hui.
Grupo Changüí Guantanamo en el Festival National de Agrupaciones
Folklóricas. La Habana 1962. De gauche a droite: Arturo Latamblé
(bongosero y director), José "Nino" Olivares (marímbula), Pedro
Speck (cantante y maracas), Carlos Borromeo Planche "Cambrón" (guayo
y cantante principal), y Reyes "Chito" Latamblé (tresero). Photo:
Archivo Centro Inciarte
Le groupe a été fondé en 1945 par les frères Latamblé Veranes : Arturo, Bongo et directeur, et Reyes "Chito" (1916-1993), joueur de tres et d'autres musiciens, dont Pedro Speck (1909-2000 ) et Luis Céspedes (1909-1991), sous la ligne directrice de Rafael Inciarte Brioso (1909-1991), un important musicien de Santiago, installé à Guantanamo à partir du 1927. Avec ce groupe se stabilise le format instrumental tel que nous le connaissons aujourd'hui avec un couple pour ajouter la danse. Auparavant, le changüi se faisait avec la présence d'un joueur de tres et autres musiciens qui pouvaient s'emparer d'objet comme e tabouret ou une bouteille en verre percutée avec une cuillère. Parfois, a été utilisé l'accordéon , le cuatro et la guitare, pratique qui n'a pas survécu jusqu'aujourd'hui.
José Luís Céspedes Fournier. Contrabajista, bongosero y bailador
fundador du grupo Changüí Guantanamo; el famoso "Pepe Luís" du son
"En Guantanamo", interprété par le Septeto Habanero y Abelardo
Barroso. (Photo: Archivo Centro Inciarte)
Avec le succès de la Révolution de 1959, sur une proposition de Inciarte, le groupe est professionnalisé en tant que patrimoine de la musique cubaine. Dans les années '60, il capte l'attention des institutions culturelles locales et nationales, pour être invité en 1962 par le musicologue Odilo Urfé au Premier Festival National des Groupes Folkloriques tenu à La Havane. A partir de là, sa présence est habituelle dans les grands événements organisés sur l'île et dans d'autres pays du monde. Le reste des groupes de Changui étant maintenu dans les zones profondes de la tradition et du tissu social.
Rafael Inciarte
Brioso, musicien, compositeur et chercheur, préserva des expressions
importantes du patrimoine musical-dansé de Guantanamo, comme la
Tumba Francesa & le Changüí. (Photo: Barbán. Archivo Centro
Inciarte)
Ce n'est qu'à la fin des années '80 et début des années '90 que nous pouvons parler d'un mouvement de changüi fort et croissant, avec l'apparition et la permanence de nombreux groupes dans plusieurs municipalités et l'incorporation dans le système institutionnel cubain de la musique de formats instrumentaux plus nombreux en musiciens.
Avec la création en décembre 1999 du Centre d'information et de documentation musicale "Rafael Inciarte Brioso", l'attention pour ce patrimoine musico-dansé a acquis une personnalité et une cohérence. L'organisation de concours pour les auteurs et compositeurs, des compétitions entre tresistes, joueurs de bongo, marimbula, regineros (chanteurs improvisateurs) , a provoqué une impulsion décisive, atteignant son point culminant avec l'introduction du Festival National du Changüí " Elio Reve ", organisé par le Centre Inciarte parrainé par l'Institut Cubain de la Musique, réalisé tous les deux ans à partir de 2003 et qui comprend comme segment théorique le « Colloque Rafael Inciarte. Origines, mises en parallèles et projections du Changüí ".
Le Centro de Información y Documentación Musical Rafael Inciarte
Brioso, de Guantanamo, est situé dans la maison où vécut ce grand
musicien et chercheur. (Photo: Archivo Centro Inciarte).
DU CHANGÜÍ A LA SALSA : CHITO, INCIARTE, LILI, REVÉ Y FORMELL
Les décades '30 & '40 du siècle passé permettent à Chito Latamblé, Rafael Inciarte Brioso & à Luís "Lilí" Martínez Griñán (Guantanamo 1915 - La Habana 1990) de s'imposer comme figures importantes de la musique à Guantanamo, atteignant une notoriété nationale. Chito se distingue comme tresiste extraordinaire non seulement dans le changüi mais aussi dans le son, convoité par les principaux groupes de l'époque. Inciarte colabore avec Fernando Ortiz, Odilio Urfé, Argeliers León & autres musicologues, sur des sujets comme le changüi, la tumba francesa, le danzón, la trova & les "estudiantinas".
Luís Martínez Griñán "Lilí", le grand pianiste sonero cubain que
intégra à ses interpretations les cellules du changüi & le
nengón. (Photo: Archivo Centro Inciarte).
Lili rejoint en 1945 le Conjunto de Arsenio Rodríguez et perfectionne sur son piano ce que nous connaissons comme "tumbao", une pratique où il est maestro y précurseur, et où se reflète son contact direct avec le changüi, le nengón, le jazz y autres styles habituellement interprétés dans la region de Guantanamo. Il est également un pionnier dans la création du conjunto en tant que format instrumental en fondant en 1943 dans sa ville natale le groupe "Rarezas del 43", où apparaissent quatre musiciens qui seront deux années plus tard fondateurs du Grupo Changüí de Guantanamo: Chito Latamblé (tres), Arturo Latamblé (bongo), Luís Céspedes (contrebasse) y Justo Kinduán (1918 - 2006) au chant.
Elio Revé Matos, transféra aux pailas los rythmes du bongo
changüisero. (Photo: Archivo Centro Inciarte).
Dans les années '50 Elio Reve Matos (1930-1997), connu dans le quartier de la Loma del Chivo comme Elio "Salsita", voyage à La Havane et fonde son orchestre, adaptant aux pailas los rythmes du bongo appris depuis l'enfance. Cette façon «bizarre» de jouer les pailas n'est toujours pas comprise par beaucoup , tant dans le milieu musical que les milieux populaires. Revé eut dans son orchestre Juan Formell, qui, ensuite, a popularisé avec Los Van Van le changüi le plus connu à Cuba et dans le monde : "El Guararey Pastora", du tresero de Guantanamo Roberto Baute Segarra (1905-1991), en insérant ce style dans le mouvement salsero.
Roberto Baute Segarra,
tresero et auteur de "El Guararey de Pastora", le changüi le plus
célèbre dans le monde (25 mai 1905 - 21 mars 1991).
Photo : Barbán. Archives Centro Inciarte.
Pastora Lluany Chauyous (1916), la femme inspiratrice de ce changüi.
(Photo: Archivo Centro Inciarte).
EL CHANGÜÍ SE DICE ASÍ
En tant que musique authentique de la campagne cubaine, le changüi a sa propre manière d'être chanté. Selon les témoins les plus anciens, c'est le trésiste qui, avec son instrument "prenait un petit tumbao" (petite phrase introductive et répétitive) & la fête commençait. Quelques uns de ces "tumbaítos" sont arrivés jusqu'à nous: "Como baila el león a las doce" (Comme le lion danse à minuit), "Yuca pa' ti mamá" (un manioc pour toi, maman), "Cada vez que te miro me vuelvo un dengue" (chaque fois que je te regarde, ça me donne la fièvre).
Au milieu des réjouissances apparaissent les improvisateurs ou regineros et la controverse forbit ses armes. Depuis toujours, on chante la femme, la campagne ou toute autre question nationale, sociale ou politique.
Les changüiseros ont généralement chanté en quatrains. Selon le chercheur Alberto Santiago Muguercia : "Alors que les paysans des régions centrales et occidentales de Cuba menaient des controverses en échangeant des dizains, ceux d'Oriente, en particulier ceux du Sud, s'ils ne dédaignaient pas le dizain, utilisaient le quatrain comme mètre poétique préféré, au moment de la joute." [2]
Mi apellido es Latamblé y Chito me llamo yo mi hermano toca el bongo y a mí me zumba en el tré |
Mon nom de famille est Latamblé et je m'appelle Chito mon frère joue du bongo et le tres mieux que moi |
De son côté, la Dr María Teresa Linares, en su libro El punto cubano nous dit : "des soneros très âgés nous ont communiqué que le couplet s'appelait Regina et aussi qu'on on nommait regineros les soneros improvisateurs (...) également, dans beaucoup de sucu- sucu & changüi nous avons rencontré des dizains".[3]
Un exemple de décima de changüi est celle dédiée au grand bongosero Andrés Fistó "Taberas":
Suena los cueros maestro
Pa' que venga el bailador
Hombre sencillo y de honor
De este género el más diestro
Este bongosero nuestro
Hombre de mano ligera
Que lleva una vida entera
Dándole vuelta a los cueros
Fíjense los bongoseros
Que no hay dos como Taberas
Dans le cas du nengón & du kiribá, pour le premier aussi bien à Imías (où on ne pratique pas le kiribá) que Baracoa, on chante en quatrains. Le nengón de Imias se fait en forme de ronde où intervienent jusque quatre chanteurs, un après l'autre. Il n'y a pas de soliste ni de chœur, le chant est libre & commence avec la répétition de ¡Ey! o ¡Ay!, ce que certains lettrés nomment soupir prolongé, plainte o cri, ce qui est aussi pratiqué par les regineros de changüi. A Baracoa, tant le nengón que le kiribá ont un style de couplet et refrain. Exemple de nengón :
Pero báilalo (soliste)
Para ti nengón (chœur)
Pero gózalo (soliste)
Para ti nengón (chœur)
Le soliste enchaîne sue les quatrains:
Cógelo pa' ti nengón
No quiero parte ninguna
Yo me quedaré a la luna
Como el gallo de Morón
Le kiribá qui se chante pour terminer la fête au petit matin, est comme suit:
Kiribá, Kiribá (chœur)
Yo me voy pa' la montaña (soliste)
Kiribá, Kiribá (chœur)
Y no tengo mucha prisa (soliste)
Kiribá, Kiribá (chœur)
Te regalo una sonrisa (soliste)
Kiribá, Kiribá (chœur)
Por que a mí tú no me engañas (soliste)
Les habitants de Guantanamo ont toujours reçu une grande quantité d'informacion musicale grâce aux émissions de radio nationales, des Caraïbes & d'Amérique, auxquelles il faut ajouter les stations de radio & télévision de la base naval nord-americaine. Par Guantanamo & Santiago de Cuba la salsa est entrée à Cuba, grâce aux stations Radio Aeropuerto (Venezuela) y CMKC (Santiago de Cuba). Les musiques des Caraïbes font partie de l'identité guantanamera, atteignant, comme pour le merengue, les plus grands pourcentages de préférence, souvent plus que los styles locaux y nationaux. On rencontre aujourd'hui des groupes qui fusionnent rap & kiribá, changüi & sucu-suco, avec du merengue, de la plena, du danzón y autres rythmes.
Des compositeurs académiques como Leo Brower, Pablo Ruiz Castellanos (1902-1980) y Keila Orozco, ont intégré le changüi & le nengón dans leurs œuvres, sans oublier Conrado Monier avec ses arrangements pour chœurs. Pour ce qui est du jazz, a joué un rôle iportant le rapprochement de musiciens tels que le guitariste nord-americain Benjamín Lapidus & la flûtiste canadienne Jane Bunnett.
Ainsi sont les temps nouveaux où tradition et modernité se réunissent pour perpétuer la MAGIE DE L'AUTHENTIQUE.
© José Cuenca Sosa
Inauguration de la Casa du Changüí "Chito Latamble", 14 février
2007, quartier Loma du Chivo, ville de Guantanamo. (Photo: Anónimo
Corpus. Archivo Centro Inciarte.)
A propos de l'auteur :
Est
né à Guantanamo, Cuba, où il est licencié en Education musicale à
l'Université Pédagogique de Guantanamo en 1993. Chercheur et
directeur fondateur du Centre d'Information et Documentation
musicale "Rafael Inciarte Brioso" . Professeur d'Histoire et
Evaluation de la musique à l'Université de Guantanamo. membre de la
section de Musicologie de l'Union nationale des écrivains et
artistes de Cuba (UNEAC ), de l'union nationale des historiens de
Cuba, de la Société culturelle "José Martí" et la la Fondation
Nicolas Guillen. Préside le Comité national d'organisation du
Festival du Changüí de Guantanamo.
Bibliographie
Alén, Olavo. Las músicas de las Sociedades de Tumba Francesa en Cuba. Editorial Casa de las Américas. La Habana. 1986.
Cuenca Sosa, José; Yadira Bonome. Grupo Changüí Guantanamo : Música, Historia y Tradición. Guantanamo 2003. Archivo Centro Inciarte (document inédio).
Gómez Blanco, Ramón; María Josefa Sánchez Heredia. Lilí Martínez : El Clásico du Son. Guantanamo. Biblioteca Provincial. 1999 (document mécanographié).
Inciarte, Rafael, Luis Morlote. Breve Historia du Changüí y sus componentes. Guantanamo. 1949. Archivo Centro Inciarte (document mécanographié).
Linares, María Teresa. El punto cubano. Editorial Oriente. Santiago de Cuba. 1999.
Muguercia, Alberto. "Estribillo, copla y pœsía en el Son cubain". Seminario du Son 1980. Biblioteca Provincial Guantanamo. (Document polycopié).
Orozco, Danilo. "Changüí y Cumbancha: Ahora sí (changüiseros in memoriam)". Notes musicologiques du CD héponyme. Estudios de Grabaciones Siboney. EGREM. Santiago de Cuba. 2003.
Notas
[1] Alen, Olavo. "Tumbas y Cantos para una fête de "franceses"". Conferencia, II Festival National du Changüí (p. 8). Documento Centro Inciarte, Guantanamo, Cuba.
[2] Muguercia, Alberto. "Estribillo, copla y poesía en Son cubano". Seminario du Son (p. 4).
[3] Linares, María Teresa. El punto cubano (p. 50).
Miguelito Cuní y Reyes "Chito" Latamblé, improvisent dans la maison
de ce dernier, à l'occasion du Festival National du Son, Guantanamo
1980. (Photo: Barbán. Archivo Centro Inciarte)
De gauche a droite: le
grand tresiste cubain Francisco "Pancho" Amat, le troubadour de
Guantanamo Lorenzo "Topete" Cisneros & Reyes "Chito" Latamblé
(Tresero Mayor du Changüí). Photo: Barbán. Archivo Centro Inciarte
Pablo Ruiz Castellanos quien intégra le changüi au domaine
symphonique, ici aux côtés de Rafael Inciarte Brioso. (Photo:
Archivo Centro Inciarte).
Lettre du musicien portoricain William Manzano à Rafael Inciarte
Brioso.Original. Archivo Centro Inciarte.
Lettre du musicien portoricain Rafael Elvira à Rafael Inciarte
Brioso. Original. Archive du Centro Inciarte.
Resultats de la recherche "Un acercamiento a las preferencias
musicales de Guantanamo". (Auteure, Lic. Dismary Frómeta Asín,
Centro Inciarte, 2003)
© José Cuenca Sosa/ ritmacuba.com
DOCUMENTAIRE
CUBAIN SUR LES ORIGINES DU CHANGUI : ORIGENES du CHANGUI
de Roberto Román González - 26 mn - format original 16 mm
Egalement sur ritmacuba.com :
Photo d'archive du Changüi
Guantanamo. Avec Cambrón (guayo), Chito Latamblé (tres), Nino Olivares
(marimbula)
DR - Collection Ritmacuba
Marimbulero à Guantanamo ©
Daniel Chatelain
Bongo de monte © Daniel
Chatelain
Statue de Chito Latamblé -
Casa du Changüi © Daniel Chatelain
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Changui Guantanamo à Paris (sept. 2008)
© Photos Jean-Pierre DEFFORGE / Collection Ritmacuba
Diaporama CHANGUI 2003-2008 |
Video Changui Guantanamo (ritmacuba - dailymotion)
Vidéos Changüi de ritmacuba.com
Playlist vidéo changüi (et son) youtube (chaîne ritmacuba)
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