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Le lieu pour étudier les instruments cubains à Cuba (Juillet)

Documentation de ritmacuba.com : Percussionnistes latins de A à... S

- Mongo SANTAMARIA -

SANTAMARÍA, "Mongo" Ramón.  (07.04.1917, La Habana (cu) - 01.02.03, Miami, us/fl). Composition, arrangement, percussions cubaines et afro-cubaines.

par Michel Faligand

Mongo

N. B. : Première parution sur le site de Michel Faligand mespercussions.net, 09/2004 (qui n'est plus en ligne). 

1917, 1922 , 1927*... Les écrits ne sont pas d'accord ; je me garderai bien de trancher non sans toutefois remarquer que certaines nécrologies donnent 1922 mais affirment que RS est mort à 85 ans. Il y a là un mystère que Tamargo (1991) n'a pas demandé à l'intéressé de lever. Pour le décès, l'information est précise : RS est décédé d'une crise cardiaque (trois arrêts) avec transport au cerveau à trois heures du matin au Baptist Hospital du conté de Miami-Dade, entouré des membres de sa famille. Il a été enterré le lundi 3 février à 10 heures (HL)  au cimetière de Woodlawn Park (South Miami).

*(Note Ritmacuba) : question juste relevée par MF, puisque des sources diverses (dont Wikipedia) donnent toujours en 2020 l'année 1922 pour la naissance de Mongo Santamaria, alors que sa famille est formelle, en particulier son neveau Roberto Santamaria, né dans la même maison que lui : il est bien né le 17 avril 1917.

    Bien que Mongo soit venu plusieurs fois en France ces quinze dernières années, je ne l'ai jamais vu en concert. Par contre, j'ai eu la chance de découvrir son jeu dans "Drums & Chants" (Tico), un disque que Gabriel Igel m'avait conseillé avec insistance. Gabriel Igel était, au début des années 70, l'unique disquaire du rayon que la FNAC venait d'ouvrir boulevard Sébastopol à Paris ; sa culture musicale était assez peu commune, il me donnait l'impression de tout savoir en particulier sur les musiques extra-européennes ; Gabriel me fit découvrir et aimer nombre de percussionnistes (Tito Puente particulièrement, sur le label RCA), les musiques traditionnelles d'Afrique  et,  les musiques du sous-continent indien (son domaine de prédilection sans doute). Paix à son âme ! Ecouté et ré-écouté, ce "Drums & Chants" devait être suivi de beaucoup d'autres disques... Devenu inconditionnnel du "Rey del Timbal", je devais avoir de nombreuses occasions d'écouter et d'apprécier  "Mongo" (il joua cinq  années durant dans l'orchestre de Puente) - dont le parcours parfois difficile (et même très difficile) - aura été finalement assez exemplaire. 

    Ramón Santamaría (RS) est né à La Havane dans le district de Jesús María (99 % de résidents d'origine africaine) et plus précisément dans le solar "Los Carretones". Il descend d'esclaves congolais. "Les gens de Jesús María étaient si pauvres et la discrimination si forte que notre unique raison de vivre était la musique." dit RS. On dit qu'il a découvert les rythmes congos et leurs résurgences dans la musique cubaine grâce à l'un de ses grands-pères (né en Afrique) ; plus tard, il sera initié aux musiques arará, à celles d'une société abakuá, plus tard encore, il deviendra santero. En fait, RS est un autodidacte, un musicien qui s'est formé sur le tas. Très tôt, Ramón fut également attiré  par les comparsas, le 'Septeto Habanero', la charanga d'Antonio María Romeu .

1930 : à l'Ecole publique n° 21, il ne fut pas un élève exceptionnel : son esprit était ailleurs (à la musique ?) ; de plus, il devait aider sa famille financièrement,  aussi accepte-t-il un emploi de mécanicien et joue surtout du bongo car  "Durant les années 30, les congas ne faisaient pas partie d'un orchestre. Le bongocero était une star, une vraie vedette." RS 

1935 : le président Machado interdit l'utilisation du bongo et de la conga, seules les timbalès sont tolérées.

1939 : RS devient professionnel,  et fait partie du  groupe 'Bolona y sus muchachos'.

1940 : RS se fait embaucher comme facteur. Après avoir revêtu son uniforme, il distribue le courrier de huit heures à midi - parfois aidé par Candido Camero, puis il "fonce" sur la station de radio qui est sur son circuit et où - toujours en uniforme - il joue le bongo et la conga, parfois avec Celia Cruz. Le soir le retrouve - sans son uniforme postal ! - au Tropicana Club où il joue jusqu'à quatre heures du matin, heure à laquelle il "fonce" vers la maison pour dormir jusqu'à sept heures et demie. Là, il ré-endosse son habit de facteur et la ronde quotidienne recommence...

1941 : l'interdit étant levé, RS devient conguero dans le 'Conjunto de Camacho'

1945 : Ramón  fait connaissance avec Dizzy Gillespie grâce à un... disque (Salt Peanuts) rapporté de New York par le trompettiste Luis Escalante (Salazar 1997, 26). Mais, il a dit aussi qu'il avait entendu Dizzy pour la première fois sur Radio Mil Diez (Leymarie 1997, 222)

1948  : RS joue le bongo dans l'orchestre 'Los Leones' (Alfredo León) à  l'Hôtel Sans Souci quand les danseurs de la troupe "Los Diamentes Negros de Cuba" lui proposent de les suivre pour une tournée au Mexique. Malgré l'opposition de sa mère et après avoir recommandé Armando Peraza pour jouer à sa place, RS finit par accepter.  Pablito (le danseur) l'avait convaincu : "Je te connais, tu as joué le quinto pour moi, tu sais jouer, viens s'il te plait !" Et surtout, il avait obtenu un congé de trois mois de l'administration. Le 2 mai, il quitte La Havane pour Mexico où il retrouve Vicentico Valdés, Benny Moré, Pérez Prado et Pablito qui lui apprend...  que le contrat est tombé à l'eau. Ramón va alors connaître plusieurs semaines de galère. En septembre, "Les Diamants noirs" partent pour New York avec RS et Armando Peraza. Ils rencontrent Machito mais ne trouvent pas de contrat, c'est le temps des petits boulots. RS fait la connaissance de Willie Bobo qui allait devenir son élève (Willie initiait Ramón à l'américain et, en échange, celui-ci le faisait travailler son bongo) et son ami très proche.

1949 : RS retourne à Mexico pour avoir un visa pour les USA, mais le Consulat refuse. C'est un Santamaría assez déprimé qui rentre à La Havane.

1950 : RS reçoit  enfin son visa pour les USA. Le 22 septembre, atterrissage à New York  où il obtient une licence de travail, il devient bongocero dans l'orchestre de Johnny Segui, puis dans le  'José Luis Moneró Orquesta'. RS devient membre de la première charanga formée à New York sous la direction du compositeur et flûtiste cubain Gilberto Valdés.

1952 : Santamaría part avec Pérez Prado pour une tournée au Texas, mais le bus a un grave accident  ; RS est grièvement blessé ; le chirurgien ne pratique pas l'amputation de la jambe droite à laquelle "il aurait eu droit" s'il avait été citoyen américain (noir), mais à laquelle il échappe du fait de sa nationalité cubaine !!! Trois mois après, on voit Ramón parcourir les rues du Bronx avec une canne. Un soir que RS joue avec l'orchestre de Moneró au Bronx Theatre, Tito Puente et Charlie Palmieri (le pianiste de Tito) sont dans la salle : Charlie est emballé par le jeu de Mongo, il presse Tito de l'engager en remplacement de Frankie Colón (son conguero) appelé à l'Armée. Quelques jours après, RS passe une audition devant Puente : le soir même, il joue les congas dans la formation de Tito au Palladium Ballroom.

 1954 : Santamaría enregistre avec Vicentico Valdés pour Seeco avec trois autres membres de l'orchestre de Tito qui, de ce fait, pique une mémorable colère. Manny Oquendo (bongo) quitte l'orchestre ; grâce à RS, c'est Willie Bobo qui le remplacera.

1955 : New York : enregistrement  de "Changó", plus tard réédité sous le titre de "Drums & Chants",  RS y joue aux côtés d'autres percussionnistes  : Julito Collazo,  "Patato", Antar Daly, le créateur du rythme batiri (mambo rapide) qui joue les maracas. RS enregistre avec de nombreuses formations : Herman Díaz, Noro Morales, George Shearing. Avec Puente, c'est l'année de "Puente in Percussion".

1957 : L'orchestre de Puente est en Californie où RS fait la connaissance de Cal Tjader. Avec Willie Bobo, ils entament des pourparlers avec le vibraphoniste.

1958 : les deux percussionnistes rejoignent Tjader à San Francisco. " Avec Tjader j'ai connu trois années de bonheur. Il m'a présenté au président des disques Fantasy ce qui m'a permis d'enregistrer "Our man in Havana", "Yambú" & "Mighty Mongo." RS La légende - encore elle ! - veut qu'après le départ de Mongo, le petit Ernest ait retiré du répertoire de son orchestre certains des morceaux dont il estimait que la partie de tumbadoras ne pouvait être jouée que par le "déserteur"... Mais les deux tambourinaires se retrouveront pour d'excellents disques.

1959-60 : Santamaría reçoit la nationalité américaine. Il retourne à Cuba voir sa mère et enregistre "Mongo en La Habana" avec Willie Bobo qu'il l'a accompagné et des musiciens locaux. A son retour à New York, il crée 'El Conjunto Manhattan', c'est le succès. Mais des problèmes de taxes l'obligent à dissoudre sa formation. Il crée alors un sextet, dont le directeur musical sera Marty Sheller (trompettiste et arrangeur). Premier enregistrement de Afro-Blue.

1961 : RS crée l'orchestre 'La Sabrosa' dans lequel il essaie d'introduire des éléments du jazz dans une charanga

1962 : RS a fait la connaissance de la volcanique chanteuse cubaine "La Lupe", ils enregistrent "Mongo introduces La Lupe" : gros succès ; mais après une tournée à Puerto Rico, la vocaliste informe Mongo qu'elle a signé avec Tito Puente (sa grossesse l'oblige à tempérer son dynamisme).

1963 : enregistrement de Watermelon Man, écrit par... Herbie Hancock.

1965 :  les enregistrements de LP pour Riverside et Columbia s'enchaînent.

1966 : la vague boogaloo  déferle : Mongo la laisse passer, "Les années 60 furent mes meilleures années. J'ai joué des sones montunos, du jazz afro-cubain, du blues, de la soul, de la bossa nova et du rock [et du... boogaloo !]. J'avais six mois de contrats devant moi." dit Mongo.

1969 : Mongo quitte Columbia pour le label Atlantic.

1972 : RS signe avec la Fania, de très beaux disques seront enregistrés en particulier "Ubane" avec Justo Betancourt et "Amanecer" qui, l'année suivante, lui vaudra un Grammy Award.

1975 : c'est l'année du très beau disque "Mongo y Justo" dans lequel RS retrouve le vocaliste de "Ubane" (1972).

1976 : Mongo se rend à nouveau à Cuba pour l'enterrement de sa mère. Sans doute est-il sans illusion sur le castrisme.  "Je ne m'occupe pas de politique. Je suis allé à Cuba pour raisons familiales et pour voir des amis. Je suis cubain et ce qui se passe entre les gouvernements ne m'empêchera pas d'être ce que je suis et d'aimer qui j'aime." RS (Chaluisan 1978, 23) Cette espèce d'indifférence, la tyrannie fidéliste la lui a sans doute rendue. Comme nous évoquions la disparition du maître-tambour,  Daniel Chatelain me dit se souvenir d'une conversation qu'il partagea un jour sur le Malecón (La Havane) avec un neveu de RS conversation dans laquelle celui-ci regrettait que les Cubains n'aient pas eu plus de reconnaissance pour son oncle,  musicien qui faisait tant pour la musique de son pays natal... (Note de DC, 2020 : ce jeune homme était Roberto Santamaria, aujourd'hui percussionniste reconnu établi en Allemagne, qui entretient toujours la flamme de la mémoire de son oncle).

1978 : Mongo a aussi enregistré pour les labels Chesky, Concord Picante, Milestone, Pablo, Roulette Tropijazz (occasion pour lui de retrouver Tito Puente), Vaya, etc.

1980 : premier concert au Festival de Jazz de Montreux (ch) et première tournée en Europe.

1991 : Mongo Santamaría joue au New Morning à Paris (5 & 6 juillet).

1993 : sortie du CD "Mambo Mongo".

1997 : Enregistrement de l'album "Come on Home".

(Note ritmacuba : Mongo Santamaria se produit à la fin des années '90 (1997?) sur la grande scène de la Fête de l'Humanité, dans un concert plus salsa que latin jazz)

1998 : âgé de plus de soixante quinze ans, Mongo espace ses tournées afin de jouir des bienfaits d'une semi-retraite qu'il partage entre New York et Miami où vit une partie de sa famille.

2003 : Ramón "Mongo" Santamaría meurt, il  laisse six enfants, huit petits-enfants, un arrière-petit-enfant et beaucoup de tristesse chez les amateurs.

Evoquant le musicien, je verrai longtemps la photo (sans doute la première que j'ai vue de lui) où, les bras croisés,  il regarde l'objectif avec un malicieux sourire alors que son chapeau à petit bord, légèrement incliné vers l'arrière du crâne,  conforte l'air gouailleur de son visage ; mais en fait, ce cliché se surimpressionne avec celui dans lequel RS sourit, un coude sur un conga (cf. ci-dessus).

Mongo, Mongo / Master Conguero / Lord of Percussion / Whose rich skin shines like an ebony sun / Arrived like a song in the wind / From his tropical isle , Cuba / Fruit of the crossover in Watermelon Man / An African King / Who came like a Messenger of the Gods / Enchanting us with rhythm / Mesmerising us with sound / Afro Indio, Sofrito / Finally he has been heard / Amanecer / Victory at Dawn

James López Jr. (Chaluisan 1978, 21)

  En 1962

Mongo Santamaria en 1962.

RS s'est souvent entouré de plusieurs tambourinaires (jusqu'à six dans "Yambú" & "Mongo"), aussi a-t-il joué avec de nombreux percussionnistes et/ou batteurs : Francisco Aguabella, Ray Barretto , Ignacio Berroa, Willie Bobo, Julián Cabrera, Julito Collazo, Modesto Durán, Pete Escovedo, Paquito Etchevarria, Carmelo García, Omar Hakim, Frank Hernández, Hector Hernández, Kako, Luis Kant, Greg "Peachy" Jarmon, José Madera, Angel "Cachete" Maldonado, "Chihuahua" Martínez, Manny Oquendo,  Armando Peraza, Chino Pozo, Tito Puente, Bernard Purdie, Emil Richards (vibraphone),  José Rodríguez, Pablo Rosario,  Carlos "Patato" Valdés, Carlos Vidal, Yeyito...

 

    La composition la plus célèbre de RS est certainement Afro-Blue* dont l'interprétation de John Coltrane domine le lot de la vingtaine d'enregistrements qui en a été faite, même celui de Count Basie et celui de Dizzy... mais c'est une question de goût.  D'autres compositions - moins connues sans doute - sont intéressantes :Yambú, Mi guaguancó.  Quand on compile les enregistrements, on constate que RS a enregistré seulement deux standards cubains (El Manisero - Manteca), tandis qu'il a gravé plusieurs tubes de jazz (All the things you are - Body & soul - Summertime - You are on my mind).

*Note Ritmacuba : La mélodie du thème principal d'Afro-Blue est basé sur le chant de tradition yoruba Baba Fururu, dédié à l'oricha Obatala ("Baba Fururu Itutu Aşè Enu Ade Lerigbo...").


Eléments bibliographiques :

CHALUISAN, Luis. 1978. "Mongo's Magic spell". Latin NY (April 1978) : 20-23, photos.

CHEDIAK, Nat. 1998. Diccionario de Jazz Latino. Madrid : Fernando Trueba.

LEYMARIE, Isabelle. 1997. Cuban Fire. New York/Paris :  Continuum Books (2002)/Outre Mesure.

OROVIO, Helio. 1981. Diccionario de la música cubana. La Habana : Editorial Letras Cubanas : 381.

RENDÓN, Victor. "Mongo Santamaria on : Ti Mon Bo". Latin Percussionist . 2 (June 1995) : 5-7, musique. [transcription d'un solo du disque "Top Percussion" de Tito Puente]

KERNFELD, Barry (ed.). 2001 (2d edition). The New Grove Dictionary of Jazz, 3 volumes. London : McMillan.

LABESSE, Patrick. 2003. "Mort de Mongo Santamaria, percussionniste historique du "latin-jazz". Le Monde (08.02.03).

SALAZAR, Max. 1997-1998. "Mongo Santamaria : Turning Point". 2 parties. Latin Beat Magazine :  7-9 (November 1997) : 24-27, photos &  7-10 (December 1997-Jauary 1998) :24-27, photos.

TAMARGO, Luis.1991. "Mongo Santamaria refuting a baseless mythology". Latin Beat Magazine .1-10 (November 1991) : 12-13, dessin.

WARDEN, Nolan. 2000. "Mongo Santamaria Conga Solo". Latin Percussionnist . 11 (Fall 2000) : 9, musique. [transcription du solo joué dans Sabroso extrait du disque  "Mongo Santamaria : Mongo's Greatest Hits" (Fantasy)]

YANOW, Scott. 2000. Afro-Cuban Jazz. San Francisco (us/ca) : Miller Freeman Inc. : 126-130, discographie.

Mongo incontournables

Eléments discographiques :

    A elle seule, la discographie de RS mérite un long article. On trouvera un bon début pour une telle étude  dans Yanow (2000, 126-130). Ne manquez pas :

 "Mongo SANTAMARIA" Warner Jazz Les Incontournables - CD°^ -   WEA 889 - 65:31 (annoncé à  "seulement" 62:15) -  1996.

    Autant le dire tout de suite, cette compilation du plus new-yorkais des percussionnistes cubains (ou le contraire) est effectivement incontournable. La  sélection aborde différentes périodes de la relation Mongo-jazz, extraites de neuf albums : charanga, descarga, mambo, cubop fondateur (Manteca), progressive (Watermelon man)...  La clarté des solos, la qualité du son de la frappe est un régal. Avec de superbes primes: plusieurs titres avec La Lupe (Besito pa ti...) et pour s'en tenir aux percussionnistes : Francisco Aguabella, Armando Peraza, Willie Bobo (qui aligne les solos aux timbalès), Julito Collazo, "Kako", et on en passe... Les thèmes vont  déclencher de furieuses nostalgies (Afro blue, Mongorama, Montuneando...). La Collection Les Incontournables nous offre un très bel objet d'emballage (on reconnaît la griffe de Pascal Bussy), qui change agréablement de la boîte tout-plastique habituelle. Quelques réserves de présentation malgré tout : la maquette, si esthétique soit-elle, ne permet qu'un texte de présentation ramassé, peu propice à une information extensive. Je regrette aussi des manques de vérification au niveau des crédits : l'oubli du sax de José "Chombo" Silva  sur  Manteca est un peu voyant, et comment penser qu'Emil Richards joue du vibraphone sur Afro blue, quand l'auditeur ne peut hésiter qu'entre marimba et xylophone?  © Daniel Chatelain

1954 (r2002). Dizzy Gillespie Orchestra : Afro  - CD° - Norgran Records/Verve Universal Records  314417052-2.

(2003). Mongo Santamaría & his Afro-Cuban Drum Beaters - CD° - Caney 519. 1955. [Heureuse réédition du LP/33-30 Tico1037 avec les tambourinaires Willie Bobo, Candido, Julito Collazo,  Antar Daly (l'inventeur du rythme batiri) et "Patato" Valdés ; LP qui aurait - paraît-il  - donné l'idée de "Puente in Percussion" à Tito Puente...]

CD Mongobeaters

 Eléments filmographiques :

April Fools - Cuando el Alba llegue, film de fiction tourné au Mexique - Made in Paris (1966) - Salsa (Fania All Stars) - The Best of Tito Puente, vidéo (RMM 82 190). 

Sites :

www.montunocubano.com  

www.ponchosanchez.com : on peut y lire actuellement (08.02.03) un article nécrologique de Xavier "Mongo" Sánchez,  le fils de Pancho, lui-même percussionniste.

Sources : Chaluisan 1978 - archives psf (juillet 2003)

Références psf : PC 1052-1053  SB 337-338 (bibliographie, discographie)


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