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Santiago de Cuba : décembre et juillet
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ALFREDO RODRIGUEZ : Article

ALFREDO RODRIGUEZ :
Concert - Hommage (compte-rendu, photos)
Biographie, Discographie illustrée

Un pianiste ami des percussions : Alfredo Rodríguez[1]

par Daniel Chatelain

Un soir de décembre, au milieu des années 90, un concert au New Morning réunit autour d'Alfredo Rodríguez, quatre mousquetaires de la percussion : Carlos "Patato" Valdés, Tata Güines, Miguel "Angá" Díaz & Orlando Poleo. Intitulé « Piano chaud & tambours explosifs », cet événement symbolisa bien la relation particulière entre le pianiste cubain & les percussions. Il s'insérait dans une suite de concerts & d'enregistrements où « Patato » & « Tata » étaient régulièrement à l'honneur, à l'initiative d'Alfredo.

affiche New Morning
Cliquer sur l'image pour agrandir - Collection Daniel Chatelain

Déjà en 1992 la Conga de Los Hoyos, accoutumée aux « invasions » (du nom d'une manifestation pré-carnavalesque dont elle est le centre) avait envahi cette même scène du New Morning (ils devaient être dix huit si ma mémoire est bonne !) en se serrant près du piano d'Alfredo. Le quinto de la Conga « Monguito » (Ramón Camacho) avait subjugué les spectateurs dans un final mémorable. Cet événement préfigurait le CD « Cuba Linda » de 1996 où Alfredo et les tambours de la Conga de Los Hoyos s'unissaient à nouveau autour de la composition d'un membre de la Conga : Para Francia Flores de « Nené » (Luis Mariano Garbey). Dans le même CD, les tumbas, la tambora & le catá de la Tumba francesa de Santiago, toutes trois percussions très spécifiques de cette tradition afro-cubaine, s'intégraient pour la première fois en studio à une orchestration. Le CD précédent était d'ailleurs un hommage à cette même Tumba francesa, puisqu'il portait le titre Para Yoya, Yoya étant le nom de l'ancienne présidente ou « reina », comme on voudra, de cette « société » (ce n'est qu'une dizaine d'années plus tard que la tumba francesa suscitera l'intérêt de l'UNESCO pour devenir patrimoine immatériel intangible de l'humanité).

Monguito & la Conga de Los Hoyos (déc. 2005) © Daniel Chatelain

Il faut sans doute voir un signe de cette alliance privilégiée entre le pianiste cubain & les percussions dans le fait que les directeurs d'orchestre percussionnistes occupent une si grande place dans les premiers enregistrements d'Alfredo Rodríguez.

Après son premier enregistrement (à New-York en 1966 avec le Conjunto Sensación), il enregistre en effet quatre disques avec le timbalero  Willie Rosario dont il rejoint la formation en 1967. Celui-ci, avec son style « posé » et stable  n'était d'ailleurs pas un showman de son instrument, mais avant tout un « chef », un arrangeur & un producteur. A ce moment, Alfredo joue aux côtés du conguero Papo Pepín (cf. Rudy Mangual, Latin Beat Magazine de novembre 2003).

En 1968, Alfredo rentre dans l'orchestre d'un conguero, Joe Cuba, qui vient de marquer l'époque avec ses succès de bugalu (boogaloo). Une autre figure de l'orchestre de Joe Cuba (Gilberto Miguel Calderón) est Jimmy Sabater, qui eut la particularité de conduire à 50/50 une carrière de chanteur & de timbalero, tandis qu'au vibraphone se succéderont Alberto Delgado & Phil Díaz.

Alfredo Rodríguez enregistre ensuite avec celui qui, auparavant, était pour lui une « idole » : Justo Betancourt & participe au succès de celui-ci avec « Pa Bravo Yo » (Fania, 1972). Il le retrouvera en 1982 sur le disque « Leguleya No », qui a été depuis ré-édité (Fania/Emusica, 2006). Comme par hasard, ce chanteur ne se contente pas de jouer les claves et la campana mais enregistre aussi le quinto sur ce dernier CD.

Vivant à Miami entre 1972 & 1976, Alfredo fait alors partie du quintette de José Fajardo, qui s'amplifie en formation de charanga dans les grandes occasions. Il enregistre trois vinyls avec Fajardo. Aux percussions jouent : Tanny Gil/tumbadora, Manfredo Lee/timbalès, Rolando Valdés/güiro.

Vient alors l'exceptionnel « Ready for Freddy », suite heureuse d'une rencontre inattendue avec Carlos "Patato" Valdés à la suite du retour à New York, à un moment où Alfredo était désemparé et n'avait pas pratiqué son piano depuis trois mois. Piano, basse (Bobby Rodríguez), voix, percussion. Cet album, improvisé de A à Z et contenant le morceau mythique La Ambulancia compte parmi les bijoux de la musique cubaine. « Papaito » chante La Ambulancia & joue les congas, « Patato » chante, frappe ses congas & joue aussi le tambour soliste des batas (iyá), Orestes Vilato est au bongo, Ángel « Cachete » Maldonado joue le bata itótele, Julito Collazo le bata okónkolo & le quinto. Le rumbero à la voix émouvante Virgilio Martí est aussi à la tumbadora. Alfredo lui rendra hommage vingt ans après avec le titre Cuba Linda du disque éponyme (un guaguancó sur le thème de l'exil dont Virgilio Martí est l'auteur).

Sortie de scène d'Alfredo Rodriguez © Daniel Chatelain

Pour le CD d'Alfredo de La Fé « Para África Con Amor » (Sacodisc 1979, ré-édité en 2005), Alfredo retrouvera — aux côtés de Johnny Rodríguez (güiro & bongo) — Nicky Marrero (timbalès) & José Grajales (congas & quinto). Les mêmes que pour les retrouvailles avec Justo Betancourt à l'occasion de « Leguleya No ». Je n'ai pas trouvé trace d'enregistrement postérieur de José Grajales — un participant de la mémorable Típica '73 - qui semble s'être retiré ensuite du métier musical.

En 1980, Alfredo remplace Jorge Dalto dans le Latin Percussion Jazz Ensemble de Tito Puente pour une tournées aux USA. Il dira conserver une grande admiration pour « El Rey » qui est, pour lui, un des représentants majeurs du « son » (sound, sonido) de New York aux côtés de Willie Colón ou Eddie Palmieri.

Après un premier séjour à Paris (invité par Azuquita), Alfredo revient dans la capitale, cette fois sur les pas de son compère « Patato » & s'y installe définitivement. Le premier disque correspondant à la période parisienne, « Sonido Sólido », marqué par la composition d'Alfredo Para África Traigo Mi Son, a été enregistré à New-York, avec de vieilles connaissances d'Alfredo : « Patato », Totico, Charlie Santiago aux timbalès et Andy González à la basse. Il fut suivi de « Monsieur Oh La La » (Caimán, 1985, ré-édité en 1996) avec Frank Malabe (conga, bata, güiro, campana) & Ignacio Berroa (batterie, timbalès) ; Jimmy Sabater est là, mais pour donner de la voix. Le premier disque de cette période enregistré à Paris « Cuba-New York-Paris » fut enregistré en direct, il est représentatif des musiciens avec lesquels il joue à ce moment-là (moins le bassiste des débuts parisiens, le Vénézuélien « Cuchí »), avec bien entendu « Patato », le saxophoniste Allen Hoist débarqué à Paris avec Alfredo et Christian Nicolas aux timbalès. Dans cette même période, Alfredo donne sa chance à un (tout) jeune conguero : Miguel Gómez, futur directeur musical de Africando, qu'il fait débuter à quinze ans à la Chapelle des Lombards.

 

Alfredo Rodriguez avec Felipe Cabrera et Changuito © Daniel Chatelain

A la fin des années '80, Alfredo participe à nouveau à un enregistrement new-yorkais : « Tribute To Chano Pozo » de José Mangual Jr. (True Venture, 1989). Aux percussions, on entend Milton Cardona (conga), Jimmy Sabater (timbalès), Louie Mangual (bongo). Cette période est aussi celle d'une collaboration avec des musiciens basés en Europe. En Allemagne, il participe au CD d'Irazú : « La Fiesta Del Timbalero » (Caribe Productions, 1991, ré-édité en 1999) ; en Angleterre, Alfredo joue avec le chef d'orchestre timbalero Roberto Pla & Dave Pattman (bongo, conga), puis le chef d'orchestre trompettiste Jesús Alemañy ; le percussionniste italien Robert « Mamey » Evangelisti le rejoint. Complètent cette longue & prestigieuse liste les Vénézuéliens Diego Pelaez (chant, conga), Orlando poléo (basé à Paris depuis 1991), les Cubains Luis Manresa (basse), "Angá Díaz" & Orlando "Maraca" Valle (flûte), bientôt suivis de Felipe Cabrera (basse). Citons encore le chanteur colombien — alors débutant — Yuri Buenaventura & des musiciens de passage qu'Alfredo fait connaître au public français, comme la saxophoniste canadienne Jane Bunnett.

Sur « Para Yoya » (Bleu Caraïbes, 1993), figurent Robert « Mamey » Evangelisti  (tumbadora, tambora, bongo, bata, chékéré), le Cubain Aramis Castellanos (timbalès, batas, batterie, tumbadora), Marcel Roy (tumbas) & Dave Pattman.

Avec le projet de Jesús Alemañy's « ¡ Cubanismo ! », Alfredo enregistre pour la première fois à Cuba, disque qui précèdera la réalisation de « Cuba Linda ». A ses côtés, on retrouve Tata Güines &"Angá" Díaz aux congas, Emilio Del Monte aux timbalès et un jeune prodige au bongo : Julián Oviedo. Orlando "Maraca" Valle est aussi présent dans le studio havanais :... Alfredo s'investit beaucoup dans ce projet au milieu de tant de grands musiciens de son île. Il en aima le résultat : « Ça a été un chose émouvante pour moi. » déclara-t-il.

"Anga" Diaz & Tata" Güines © Daniel Chatelain

« Cuba linda » (Hannibal, 1996) a été le projet discographique d'Alfredo Rodríguez le plus ambitieux, celui où il a pu le mieux confronter les rythmiques afro-cubaines traditionnelles — festives ou religieuses — à son piano. Le disque contient un hommage à son idole pianistique, Peruchín (Tumbao a Peruchín). Outre la Tumba Francesa & la Conga de Los Hoyos, toutes deux de Santiago de Cuba, on retrouve Tata Güines (congas), Emilio Del Monte (timbalès), Dave Pattman (bongo), Carlos Godinez (güiro, campana), Mario « Aspirina » Jaúregui (bata), Justo Pelladito (quinto), Amado J. Dedeu - le leader de Clave y Guaguancó - (quinto). & aussi Pedro Justiz "Peruchín Jr." (guitare), Jesús & Luis Alemañy (trompettes), Yosvany Terry Cabrera (sax), Gregorio "El Goyo" Hernández (chant) L'idée d'enregistrer avec une conga santiaguera fut reprise quelques années plus tard par Jane Bunnett, puis en 2005 par le groupe santiaguero Sur Caribe.

Le second CD « ¡ Cubanismo ! Malembe » (Hannibal, 1997) de Jesús Alemañy sera dans la continuité du premier, toutefois sans la mention « Featuring Alfredo Rodríguez » sur la jaquette comme le précédent & avec cette fois, le virtuose Roberto Vizcaino Guillot (conga, bongo) auquel s'ajouteront Tata Güines (percussion) & Dave Pattman (bongo). Il ne connaîtra pas un succès comparable au premier. La collaboration d'Alfredo avec Jesús Alemañy s'arrêtera là.

Le CD du vibraphoniste vénézuélien Franklin Veloz (« A Bailar La Rumba - Featuring Alfredo Rodríguez », Nextmusic) fut enregistré en 1998 mais ne sortit qu'en 2005. Alfredo retrouve son accompagnateur Orlando Poleo, qui, entre temps, a formé son propre groupe. Autre participant, le percussionniste vénézuélien basé en France, Gustavo Ovalles (bongo), qui deviendra accompagnateur d'un autre pianiste cubain installé en Europe, Omar Sosa.

Alfredo Rodriguez, "Changuito",Oscar Valdés & 'Tata' Güines © Daniel Chatelain

Le projet « Cuban Masters : Los Originales » (Music Haus, 2001) n'eut pas un grand impact de ce côté-ci de l'Atlantique, faute d'une bonne diffusion, mais il fut tout de même nominé en 2002 pour les « Grammy latinos » & en 2003 pour les Grammy US. Emmené par le tromboniste cubain exilé Juan Pablo Torres, celui-ci considérait les Cuban Masters comme une réponse au Buena Vista Social Club, réunissant des musiciens cubains ayant fait ou continué leur carrière hors de Cuba. Les Cuban Masters regroupaient Juanito Marquez (guitariste inventeur d'un rythme cubain nommé Pa'ca), José Fajardo, Juan Pablo Torres, Alfredo Rodríguez, Alfredo Valdés Jr. (l'autre pianiste de l'aventure), Israel « Cachao » López, Alfredo « Chocolate » Armenteros, Rafael « Tata » Palau, Adalberto Lara & les percussionnistes Carlos "Patato" Valdés, Francisco Aguabella, Rudy Calzado, Walfredo de los Reyes, Miguel Cruz, Luis Miranda... Juan Pablo Torres qui passa ses dernières années à réunir les musiciens cubains de l'exil & de l'intérieur dans des projets de haute tenue, mourut de maladie quelques mois avant Alfredo.

         Le spectacle de Jérôme Savary à l'Opéra Comique (auparavant présenté à La Havane) est consacré au percussionniste cubain légendaire Chano Pozo, il réunit Alfredo & Allen Hoist, celui-ci en tant que chanteur & « showman ». & « Angá » Díaz à la percussion dans une première série de représentation, puis, dans une deuxième série Tata Güines (Aristides Soto) & « Changuito » (José Luis Quintana), ce qui préfigure la tournée et le CD des Acerekó l'année suivante. En effet, « Cuban jazz. Alfredo Rodríguez y Los Acerekó ». (Naxos, 2003) réunit à nouveau Alfredo, « Tata » & « Changuito » ainsi que Roberto "Mamey" Evangelisti, également aux percussions & les chanteurs Bobby Carcassés & Joel Hierrezuelo (ce dernier basé à Paris,) sans oublier José Carlos Acosta (saxo, clarinette), Manuel Machado (trompette) & Rubén Chaviano (violon). « Aceré » ou « Acerekó » est, à Cuba, du langage de la rue, cela veut dire « ami » (dans les confréries abakuá, un contexte où l'amitié est indéfectible, formule pour dire « je te salue ») : ce titre, choisi pour une formation basée sur de vieilles complicités, disait bien ce qu'il voulait dire. Dans le concert parisien des Acerekó, est aussi présent l'ex-Irakéré Oscar Valdés, chanteur & percussionniste, celui qui intronisa les batas dans le latin jazz.

Accompagnent A. Rodriguez : "Cuchií", Orlando Poléo, "Anga" Díaz, Dave Pattman (Festival Bleu Caraïbes, Royan, 1996) © Daniel Chatelain

Le quintet avec Irving Acao (sax), Abraham Mansfaroll (timbalès), Joel Hierrezuelo (chant, conga), Luis Manresa (basse), fut la dernière formule qui m'ait donné l'occasion d'écouter le piano d'Alfredo en concert, fin 2003. Fort intéressante, cette confrontation d'un Alfredo, très réactif aux talents d'une génération plus jeune, avait quelque chose de très attachant. Elle n'a pas pu être présentée au public autant qu'il était souhaitable qu'elle le fût.

BIBLIOGRAPHIE

BRODY, Jeanne. 1985. « Version latine. Alfredo Rodríguez ». Jazz Magazine (décembre 1995) : 44, photo.

CHARPENTIER, François. 2006. « Hommage à Alfredo Rodríguez » (en espagnol).

CHATELAIN, Daniel.

1996a. « La tumba francesa (1/2) ». PERCUSSIONS . 45 (mai-juin 1996) : 39-47, carte, photos.

1996b. « La tumba francesa (2/2) ». PERCUSSIONS . 46 (juillet-août 1996) : 21-33, biblio, disco, filmo, muséo, musique, photos, schéma.

GOMEZ, François-Xavier.

2002. « Le filon cubain de Savary. Chano, comédie musicale de Jérôme Savary, « Angá » Díaz et Allen Hoist ». Libération (4 juin 2002).

2005. « Le latin jazz perd Alfredo Rodriguez. Le pianiste cubain installé à Paris est mort lundi à 68 ans ». Libération (6 octobre 2005).

2006. « Salsa. Au New Morning, hommage à Alfredo Rodríguez. Un tumbao pour Alfredo ». Libération (20 mars 2006).

LABESSE, Patrick.

2002. «  Jérôme Savary invite sur scène un Cuba d'Epinal ». Le Monde (16 juin 2).

2003. « Alfredo Rodríguez y Los Acerekó. Cuban Jazz ». Le Monde (12 décembre 2003).

2005. « Nécrologie. Alfredo Rodríguez, pianiste & compositeur de latin jazz & de salsa ». Le Monde (6 octobre).

 

YANOW, Scott. 2000. Afro-Cuban Jazz. ISBN 0-87930-619-X. San Francisco (us/ca) : Miller Freeman Books : 123-124.

 

WEBOGRAPHIE

Interviews d'Alfredo Rodríguez :

TABLANTE, Leopoldo & Pablo Larraguibel. 2000. « Alfredo Rodríguez Solo contra el-mundo ». Anapapaya.

http://www.anapapaya.com/especial/e_arodrig.html

TAMARGO, Luis. 2002. « The Transatlantic Adventures of Alfredo Rodríguez ». Latin Beat Magazine . 12-3 (April 2002) : 38-39, discographie, photo.

Changuito accompagne Alfredo Rodriguez au New Morning © Daniel Chatelain

 

MEDIAGRAPHIE

Radio :

2005. Hommage à Alfredo Rodríguez. France Culture/Un poco agitato (11.12.05). [avec des enregistrements en public & interview inédits, dont New Morning 1994 avec Tata Güines par Gérard Tourtrol]

Télévision :

1991. Le roi des congas avec Carlos "Patato" Valdés & Alfredo Rodríguez. La Sept/Arte/Megamix (5 janvier) [Documentaire avec extraits d'un concert au New Morning].

1995 [3] . « Nulle part ailleurs ». Canal+ (11 octobre). Avec Alfredo Rodríguez (présentation de l'album « Africa 93 »).

2000. Les mots de minuit. « Alicia Bustamante, Jean-Claude Feugnet & Alfredo Rodríguez proposent un extrait de « Lecturas Cuba, deux voix & un piano pour un hommage à la poésie cubaine ». France 2 (25 mai). [Théâtre Molière, Maison de la Poésie (Paris)]

2001. Planète Latino. Hommage à la musique cubain. 4 volets de 90 minutes, présentés par Alfredo Rodríguez : 1. Latin Groove 2. Tropical Fever 3. Salsa Dura 4. Armada Cubana. Documentaires avec concerts. Réalisation : Patrick Savey, production : NEW MORNING. Versions française, anglaise. Diffusé en France par Mezzo (plusieurs diffusions, les dernières en 2005). L'épisode « Armada Cubana » donne de larges extraits d'un concert d'Alfredo Rodríguez au New Morning avec "Patato" Valdés, Orlando Poleo, Miguel Gómez...

 

DISCOGRAPHIE SÉLECTIVE

 

Disques d'Alfredo Rodríguez sous son nom

1983. Sonido Sólido. Patato, Alfredo Rodríguez, Totico - Top Ten Hits TH 156 - r1995 [2] . [contient la composition d'Alfredo Para África Traigo Mí Son]

1985. «  Monsieur Oh La La » - Caimán 9014 – r1996.

1992. "Cuba-New York-Paris : Absolutely Live" - Bleu Caraïbes.

1993. « Alfredo Rodríguez. Para Yoya » - Bleu Caraïbes 82875.

1996. « Alfredo Rodríguez. Cuba Linda » - Hannibal HNCD1399.

2003. "Cuban jazz. Alfredo Rodríguez y Los Acerekó" – Naxos 76046.

2006. "Alfredo Rodríguez Live" – 2 CD - Harmonia Mundi.

 

Disques d'Alfredo Rodríguez sous un autre nom

Dans ces enregistrements, deux CD occupent une place privilégiée :

1976. "Ready for Freddy" – Latin Percussion 124 - 2000 [avec Carlos "Patato" Valdés & The Master Drummers Ensemble : Alfredo Rodríguez, Virgilio Martí, Papaito, Julito Collazo, Ángel "Cachete" Maldonado, Orestes Vilato]

1995. Jesús Alemañy " ¡ Cubanismo !" – Hannibal 1390.

Autres disques :

1966. « Conjunto Sensación : Swing » - Malva. [également édité sur Tropical & Seeco]

1968. "Willie Rosario. Two Too Much" – WS Latino 4259 – r1998.

1969. "Willie Rosario. El Bravo De Siempre" – Inca 1212 – r2000.

1970. « Joe Cuba : Recuerdos de mi muerido barrio » - Tico 1226 - r1993.

1971. « Willie Rosario. De Donde Nace El Ritmo » - Inca 1221 – r1995.

1972. « Willie Rosario. Mas Ritmo » - Inca 1225 – r1996.

1972. « Joe Cuba. Bustin' Out » - Tico 130 - r1994.

1972. "Justo Betancourt : Pa' Bravo Yo" – Fania 426.

1973. « Joe Cuba. Doin' It Right / Hecho Y Derecho » - Tico 1312 - r1999.

1973-1976. Alfredo enregistre 3 albums avec José Fajardo dont :

1975. « Fajardo y sus Estrellas del '75 » - Coco Records.

1976. « La Raíz De La Charanga/Charanga Roots » - Coco Records.

1979. « Alfredo de La Fé : Para África Con Amor » - Sacodisc LS 13 - r2005.

1982. « Justo Betancourt. Leguleya No » - Fania/Emusica 130 014 - r2006.

1980. « Daniel Santos » – Fania.

1980. « Charanga La Reina » - Fania.

1981. « Amadou Balaké : Afro-Charanga » - Zamidou.

1982. « Alfredo "Chocolate" Armenteros. Chocolate : Dice » - SAR/Guajiro.

1984. « Dizzy Gillespie-Paquito de Rivera » - Pablo Records

1989. "José Mangual Jr. : Tribute To Chano Pozo" – True Venture 1201. [avec Milton Cardona/congas & Jimmy Sabater/timbalès]

1991. « Irazú : La Fiesta Del Timbalero » - Caribe Productions 9590 - r1999.

1992. "Papaíto : Papaito" - SAR/Guajiro 1230.

1993. "Gipsy Kings : Love & Liberté" - Sony

1995. "Franklin Veloz : A Bailar La Rumba" - Nextmusic 9139. [publié en 1998]

1996. "Roberto Pla And His Latin Ensemble : Right On Time!" - Tumi 051. [Alfredo joue uniquement dans : Pla Gozá]

1995. Jesús Alemañy "¡ Cubanismo ! : Malembe" – Hannibal/Rykodisc 1411.

1999. "Carlos "Patato" Valdés : Único Y Diferente" - Connector.

2001."Cuban Masters : Los Originales" - Music Haus 160509 - Juanito Marquez, José Fajardo, Juan Pablo Torres, Carlos "Patato" Valdés, Alfredo Rodríguez, Israel "Cachao" López, Francisco Aguabella, Rudy Calzado, Walfredo de los Reyes, Alfredo "Chocolate" Armenteros, José Antonio Fajardo, Alfredo Valdés Jr., Miguel Cruz, Rafael "Tata" Palau & Adalberto Lara.

Sources discographie : John Child - Miké Charropin

Daniel Chatelain.

© avril 2006 Daniel Chatelain



[1]   Cet article a été diffusé pour la première fois dans Pages Percussives n°5 en supplément de percu_infos . 207 (08.04.06). Directeur Michel Faligand.

[2] r1996 = réédité en 1996 (NDLR).

[3] Remerciements à Elisabeth Vitiello pour les références télévisuelles de 1995 & 2000.

 


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