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Santiago de Cuba - Février & Juillet |
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Les médecins nous expliquent qu'il y a «
danse » quand le corps humain synchronise le rythme de la musique et
que son cerveau en organise les mouvements. C'est à dire en indique
le sens et le moment exact.
Nous disposons de différents mécanismes des neurones en relation
avec la danse.
Par exemple, en nous balançant, nous utilisons des neurones et des
substances chimiques du corps. Celles qui contrôlent les
muscles engagés dans les articulations pour créer le
mouvements et l'équilibre.
D'un autre coté, le système nerveux active d'autres groupes
musculaires travaillant de concert à atteindre d'autres séries de
balancements et démontrer ainsi les talents de danseur que nous
possédons.
Selon les chercheurs, la gestuelle de type dansant avec
chorégraphies définies, viennent s'imprimer dans le cortex moteur
chargé de la planification, du contrôle et de l'exécution des
mouvements.
C'est alors que les signaux reçus, voyagent à travers 20 millions de
fibres nerveuses en partant de la moelle épinière pour créer la
mouvance déterminée.
Curieusement plus le mouvement conçu est réduit, davantage il
recevra de précisions de la part de la couche motrice ou
soma-sensorielle concernée. C'est la région moyenne du cerveau qui
possède le laisser-passer et les clefs de la coordination oeil-main.
D'autre part les ganglions basiques des groupes de cellules
cérébrales vont aller communiquer avec d'autres régions des organes
pensants pour coordonner l'ensemble de l'action sans difficultés.
Et pour terminer, un engrenage mental compliqué vient traduire
les signaux des neurones du mouvement dansant pour les transformer
en action réelle.
Pour les neuro-scientifiques l’action de danser favorise les
fonctions cérébrales à différents niveaux. D'un coté la mémoire
musculaire assimile comment atteindre un mouvement sans ne plus
avoir à penser aux pas à exécuter. Les mouvements viennent s'ancrer
au fond du cerveau comme une sorte de sténographie entre ce ce
qu'on pense et ce qu'on fait.
Ce qui a été mémorisé se transforme en figures efficaces sans
efforts conscients.
C'est ainsi que, certaines études confirment, que si la mémoire
musculaire est incapable de distinguer si une figure est erronée ou
non, les endorphines libérées après réalisation des mouvements
corrects dansant impriment dans le cerveau des schémas de neurones
qui permettent d'en reconstituer les formes exactes
S'ajoute à ce fait que les cellules de la mémoire musculaire
s'activent en permanence.
Une évidence scientifique suggère que les changements produits dans
la matière grise peuvent aussi en en augmenter la capacité.
Bon exercice que danser, cela intègre diverses occupations du
cerveau impliquées dans la cinesthésie, science du bien-être
des mouvements humains.
Ainsi, à suivre un rythme musical donné vécu avec des émotions
positives, augmente sans aucun doutes les connectivités des organes
pensants.
Selon les recherches publiées dans la revue New England Journal of
Médecine, bouger en rythme prévient les maladies
neurodégénératives et augmente à tout age les facultés mentales.
Pratiquer la danse diminue les apparitions de démence de type
Alzheimer.
Sans nul doute, cette pratique contraint les organes pensants à
reconstruire constamment ses chemins nerveux. Et particulièrement
dans des zones qui concernent les fonctions d’exécution comme
l'ensemble de la mémoire ainsi que reconnaissances spatiales.
Commentaire du traducteur :
Tous
ces avantages, qu'en dites vous ?
Ça incite de danser le casino-salsa par exemple :-) Pas
vrai ?
Texte français traduit de l'espagnol (Cuba) par Marc DINET (dmarcod@nauta.cu). © Marc Dinet & ritmacuba.com
Source
: Revue BOHEMIA 24 juin 2016 P 73
Avec Ritmacuba au carnaval de Santiago de Cuba
Compagnie All Stars partenaire du stage
Ritmacuba en Santiago (crédit photo : PhilB.Photographie).