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Santiago de Cuba - Juillet
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- Documentation de ritmacuba.com : Les styles de la musique cubaine / Los generos de la música cubana

Mis en ligne le 21/03/2022

Un caso de transculturación bantú-carabalí en Cuba
/ Un cas de transculturation bantou carabali à Cuba

(Cuba)

Autor/Auteur : Rolando PÉREZ FERNANDEZ

Nos complace recibir un segundo artículo del musicólogo cubano Rolando PÉREZ FERNANDEZ.

En cuanto al estudio de la morfología de los tambores afrocubanos, este caso de "transculturación bantú-calabar" (es decir, bantúes del sur de la selva y tribus del sureste de Nigeria: Efik, Ibibio...) es el tema de este artículo, sobre el gran tambor "makuta" del Cabildo de los Congos Reales, único lugar aún presente entre los cuatro de esta provincia donde se ha atestiguado.

La transculturación es -dicho muy rápidamente- el proceso que hace posible obtener un elemento específicamente criollo a partir de dos (o más) elementos culturales heterogéneos. Para Malinovsky, apoyando este concepto forjado por Fernando Ortiz, “toda transculturación es un proceso en el que se da algo a cambio de lo que se recibe, es una 'captura y un regalo' (toma y daca) como dicen los castellanos. un proceso en el que se modificará cada elemento de la ecuación". En el caso que nos ocupa, la fuerte presencia carabalí corresponde a un rápido desarrollo económico de principios del siglo XIX en las zonas de las provincias cubanas de Trinidad, La Habana y Matanzas, en correspondencia con una fuerte afluencia de esclavos de este costa., hasta 1840, cuando se agotó esta fuente de esclavos (en 1836 se formó la primera sociedad abakuá en Regla en la bahía de La Habana). En los años 1850-60, cuando se produjo el despegue económico de las provincias centrales de Cuba distintas de Trinidad, el origen de los esclavos cambió. Estas provincias recibieron entonces en su mayoría esclavos del Congo, Angola y Mozambique. Estos dos fenómenos produjeron la coexistencia de estas dos comunidades en las plantaciones de las zonas de Trinidad y Sancti Spíritus, siendo además un promedio de edad mayor entre los Carabalí que entre los Congos. Es dentro de este grupo que se tmovió el gran tambor con cuñas. (Cabe señalar que en esta misma región existen otros tambores encerrados en cuerdas, de otro tipo de tensión y de origen Yoruba-Iyesa). Daniel Chatelain

Nous nous réjouissons d'accueillir un second article du musicologue cubain Rolando PÉREZ FERNANDEZ, après "Les tambours des Tonadas Trinitarias). Concernant l'étude de la morphologie des tambours afro-cubains, ce cas de "transculturation bantoue-calabars" (c'est-à-dire de bantous du Sud de la forêt et de tribus du Sud-Est du Nigeria : Efik, Ibibio... est l'objet de cet article, à propos du grand tambour "de makuta" du Cabildo des Congos Reales seul lieu toujours actuel parmi quatre dedans les provinces de Trinidad et Sancti Spiritu cette province où il a été attesté

La transculturation est - dit très vite - le processus qui permet d'obtenir un élément spécifiquement créole à partir de deux (ou plus) éléments culturels hétérogènes. Pour Malinovski venant à l'appui de ce concept forgé par Fernando Ortiz, " toute transculturation est un processus au cours duquel il se donne quelque chose en échange de ce qui se reçoit ; c'est une "prise et un don" (toma y daca) comme disent les castillans. C'est un processus au cours duquel chaque élément de l'équation sera modifié". Dans le cas qui nous occupe, la forte présence "carabalí" correspond à un rapide développement économique du début du XIXe siècle dans les zones des provinces cubaines de Trinidad, La Havane et Matanzas, en correspondance avec un fort afflux d'esclaves de cette côte, jusqu'à 1840, où se tarit cette source d'esclaves (en 1836 est formé la première société abakuá à Regla dans la baie de La Havane). Dans les années 1850-60 où s'opère le décollement économique des provinces centrales de Cuba autres que Trinidad, l'origine des esclaves s'est déplacée. Ces provinces reçoivent alors en majorité des esclaves du Congo, de l'Angola et du Mozambique. Ces deux phénomènes ont produit la coexistence de ces deux communautés dans les plantations des zones de Trinidad et Sancti Spiritus, avec d'ailleurs une moyenne d'âge plus élévée chez les Carabalí que chez les Congos. C'est au sein de ce regroupement qu'a été véhiculé le grand tambour à coins. (A signaler que dans cette-même région existent d'autres tambours enserrés de cordages, d'un autre type de tension et d'origine yoruba-iyesa). dc

Accès à l'article en espagnol (pdf) :
Un caso de transculturación bantu-carabalí en Cuba", Del Caribe n°6. Santiago de Cuba.

La numérisation de l'article est de la Casa del Caribe.


ARTICLE COMPLÉMENTAIRE  PÉREZ FERNANDEZ, Rolando. 1986 . Le tambour des Tonadas Trinitarias http://www.ritmacuba.com/tonadas-trinitarias.html

 Etapes de construction du tambour

 

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