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Musique et Danse - Santiago de Cuba |
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- DUNHAM, Katherine -
CD : The Singing Gods.
Drum Rhythms of Haiti, Cuba et Brazil
The singing Gods
Enregistrements réalisés en 1956 avec : Francisco Aguabella, Julito Collazo, Antonio Díaz Mena "Chocolate" etc. Publié à l'origine en LP (label Aufio-Fidelity :AFLP-1803). Le premier disque qui a mis en valeur le fond culturel commune des musique de descendance africaine en Haïti, à Cuba et au Brésil.Haïti
1. Mahi / 2. Petro kita / 3. Ibo / 4. YonvalouCuba
5. Ñáñigo / 6. Oloya de santoBrésil
7. Samba de favela / 8. Yemanja / 9. Maracatu / 10. CocoN. B. : Ce CD n'est plus à la vente sur ritmacuba.com
- Juillet 2005 :
Le prix "Fernando Ortiz" vient d’être décerné à la chorégraphe, danseuse, pédagogue et anthropologue Katherine Dunham. Agée de 96 ans elle demeure une figure de proue de la restauration, de la conservation et de la promotion du legs afro-américain.En présence de personnalités telles qu’Alicia Alonso ou Miguel Barnet, l’adyá (attribut du dieu Obbatalá, symbole du prix) a été remis à July Belafonte, représentante de la récipiendaire, lors d’une cérémonie dans le Centre Hispano-américain de la Culture de La Havane.
Ramiro Guerra, fondateur de la danse moderne à Cuba, a retracé la trajectoire de la chorégraphe et chercheuse nord américaine et a souligné comment elle avait su mettre en lumière la transformation des religions africaines dans les nouvelles conduites rituelles ; la sécularisation de ces religions dans le nouveau contexte américain et l’interaction des danses africaines avec les danses européennes, toutes choses qui ont donné lieu au métissage que l’on peut observer tant en Amérique du Nord que dans le bassin Caraïbe.
Il a surtout mis l’accent sur l’audace et l’engagement culturel de Katherine Dunham pour la reconnaissance des apports culturels d’origine africaine, ainsi que sur ses actions pédagogiques dans les centres qu’elle-même avait créés, pratiquement sans le soutien officiel de l’establishment.
La compagnie JJ s’est jointe à l’hommage en présentant des danses d’origine dahoméennes implantées en Haïti, pays dont la gestuelle a retenu l’attention de Katherine Dunham.
La Havane, juillet 2005 (Granma Digital, Traduit par Didier Ferrand)
- juin 2006 Extrait de Ritmacuba-info n°85 (rédaction : Daniel Chatelain)
DECES DE LA DANSEUSE CHORÉGRAPHE ET ANTHROPOLOGUE KATHERINE DUNHAM
La danseuse et chorégraphe états-unienne est morte le 21 mai à New York à 96 ans. Sa vie a été profondément marquée par ses voyages et travaux de terrain en anthropologie sans les Caraïbes (en Jamaïque, à Trinidad, Cuba, Haïti et Martinique). Elle avait travaillé en particulier sur le vaudou en Haïti, devenant elle-même prêtresse du culte. Elle fut ainsi la première, dans ses spectacles et sur disque, à relier ensemble les différentes traditions afro-américaines : d’Amérique du Nord, des Caraïbes et d’Amérique latine (Brésil). Elle avait fondé la compagnie de danse qui porte son nom, première compagnie afro-américaine de danse contemporaine. Elle a exercé une influence sur de nombreux chorégraphes, Alvin Alley en particulier, dont l’école a toujours enseigné la « technique Dunham ».
Celle qui a pu être appelée par un disciple "une anthropologue qui balance les hanches" ("a hip swinging anthropologist") a révolutionné la danse américaine dans les années '30 en allant aux racines de la danse noire et des rituels et en les transformant en chorégraphie artistique significative qui parle à tous. Elle fut une pionnière dans l'utilisation de la chorégraphie folklorique et ethnique ; et est l'un des fondateurs du mouvement anthropologique de danse. Elle a prouvé au monde la beauté de l'héritage afro-américain et s'est battue dans son travail et au quotidien contre la ségrégation et le racisme. Son dernier combat fut dirigé pour l’accueil des boat people haïtiens aux USA.
En juillet 2005 le prix "Fernando Ortiz" lui a été attribué à La Havane, en particulier « pour son audace et son engagement culturel de pour la reconnaissance des apports culturels d’origine africaine ».
Elle a rassemblé ses expériences culturelles et théâtrales dans huit livres et de nombreux articles. Et son expérience des musiques rituelles dans le disque « The Singing Gods : Haiti, Cuba, Brazil ».
Ayant utilisé Hollywood pour financer sa compagnie indépendante, elle apparaît, seule ou aux côtés de sa compagnie dans des films tels que : CARNIVAL OF RHYTHM (1939), STORMY WEATHER (1943), MAMBO (1954).
Documentation :
(Nous ne pouvons garantir si les liens indiqués fonctionnent toujours au moment de votre consultation de cette page)Un texte inédit d'André Breton sur Katherine Dunham. A découvrir sur : http://www.positifs.org/jazz-passion/25-annexe/L.Litterature.htm
http://www.pbs.org/wnet/freetodance/biographies/dunham.html
www.wic.org/bio/kdunham.htm
Beckford, Ruth. KATHERINE DUNHAM: A BIOGRAPHY. New York, 1979.
Dunham, Katherine. A TOUCH OF INNOCENSE. New York, 1969.
Renseignements : info@ritmacuba.com